Calko : le réseau d’information sur les municipalités réagit
Le Réseau qui ne manque pas de rappeler qu’il était intervenu en janvier dernier afin de plaider pour la sauvegarde du bâtiment principal de l’usine Calko, dont la construction remonte à 1887, soutient que selon les informations dont il dispose, il y aurait eu négligence dans la protection du bâtiment.
« Il s’avère que des pompiers louperivois avaient confié en privé leur inquiétude au porte-parole du Réseau, Roger Plante, au sujet de la sécurité immédiate des lieux, il y a de cela plusieurs semaines. Les événements leur donnent raison, mais révèlent aussi que la ville possédait assez de renseignements pour éviter la perte de l’édifice centenaire », mentionne le communiqué.
Son porte-parole soutient même que « la ville a laissé traîner les travaux de restauration, mais elle était sans nul doute bien au fait que des individus non autorisés fréquentaient l’endroit. » Ce dernier conclu en affirmant que le complexe, privé d’électricité, n’était pourvu d'aucun système de protection contre les incendies.
Plus tard, sur le site de réseautage Twitter, le Réseau d’information sur les municipalités a demandé à ce que Rivière-du-Loup dévoile les modalités d'assurance du domaine Kogan, en rappelant du même coup, qu’anciennement, la présence d’un gardien de sécurité était exigée hors des heures de travail.
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