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Le Parc national du Lac-Témiscouata, un attrait plein de promesses

durée 8 octobre 2012 | 19h45
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Squatec – L’automne, avec sa magnifique palette de couleurs, était un moment idéal pour parcourir les routes du Parc national du Lac-Témiscouata en compagnie de son directeur, Denis Ouellet.

    L’objectif de cette visite guidée était de vous montrer, en partie, les infrastructures qui permettront d’accueillir à compter de l’été 2013 les gens de notre région et de nombreux touristes désireux de découvrir le dernier parc créé dans le réseau Parcs Québec.


    Notre balade dans les chemins du Parc national à l’automne nous a permis de voir une magnifique palette de couleurs.


    À la suite d’un printemps et un été 2011 très pluvieux, de même que l’automne 2010, la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a décidé de reporter à 2013 l’ouverture du Parc national du Lac-Témiscouata. « Le dernier été très sec a naturellement favorisé la réalisation des travaux qui seront complétés dans une proportion de 80 % à l’ouverture », nous a mentionné M. Ouellet.

    L’estimation de la durée des travaux est de trois ans pour la création d’un parc national. Considérant que le décret gouvernemental confirmant la création du Parc national du Lac-Témiscouata a paru dans la Gazette officielle du Québec le 18 novembre 2009, cela a donné en fait trois étés. « Nous voulons que le niveau de satisfaction des visiteurs par rapport à la qualité des services offerts soit le plus élevé possible », a souligné Denis Ouellet.


    L’entrée du Parc national du Lac-Témiscouata à Squatec.



    Le chemin qui relie les deux entrées du parc à Squatec et Saint-Juste-du-Lac. En arrière plan, le grand lac Touladi.


    INFRASTRUCTURES

    Les premières infrastructures réalisées ont été : pont de la rivière Touladi, bâtiment servant d’atelier et d’entrepôt, ligne électrique jusqu’au Petit lac Touladi, sentier de la Montagne-à-Fourneau, chemin Touladi, vieille route et piste cyclable de l’Anse-à-William/Saint-Juste-du-Lac. Par la suite, on s’est attaqué à ces travaux : chemin Sutherland et Touladi Sud-Est, bâtiment d’accueil et d’administration ainsi que guérite du secteur Squatec, camping de l’Anse-à-William, sentier rivière Touladi, secteur d’hébergement au Touladi Sud-Est, ligne électrique du Petit lac Touladi jusqu’à l’Anse-à-William, centre de découverte et de services, sentier de la Montagne-du-Serpent, sites de canot-camping et site historique de la Terre-à-Fer. Certains sont actuellement complétés tandis que d’autres seront finalisés pour l’ouverture.

    En 2013, il y aura l’asphaltage de chemin principal du parc menant du bâtiment d’accueil à Squatec jusqu’au centre de découverte et de services de même qu’au camping de l’Anse-à-William (13,5 kilomètres). La signalisation sera aussi mise en place au printemps prochain. On prévoit également réaliser l’année prochaine la construction d’un bâtiment à la deuxième entrée du parc, soit celle de Saint-Juste-du-Lac. Restera à compléter la mise en valeur du secteur Montagnais (portion du parc située à Dégelis).


    La plage de l’Anse-à-William sur le bord du lac Témiscouata, près du camping du parc.


    L’un des quatre sentiers de marche, soit celui longeant la rivière Touladi.


    38 KILOMÈTRES DE ROUTES

    La limite nord-est du Parc national du Lac-Témiscouata est située à cinq kilomètres du cœur du village de Squatec. Le bâtiment d’accueil est un peu plus loin à l’intérieur, juste à côté du petit lac Touladi. C’est à cet endroit qu’on a mis en place le départ d’un circuit de canot et kayak menant au grand lac Touladi (site de camping pour cette clientèle) et qui permet d’emprunter par la suite la rivière Touladi jusqu’au lac Témiscouata.

    Il y a 38 kilomètres de chemins à l’intérieur du Parc national, notamment celui qui relie les deux entrées du Parc, soit un lien historique entre Squatec et Saint-Juste-du-Lac. Pour traverser la rivière Touladi, on a construit un pont avec des poutres de 31 mètres.
    À l’ouverture, on notera quatre sentiers pédestres pour une distance totale de 21 kilomètres. Soulignons également que le Sentier national de marche traverse le Parc. De plus, les visiteurs pourront circuler à vélo sur une piste de 8 km dont la surface sera en poussière de pierre. Elle se situe de chaque côté (6 km au sud et 2 km au nord) du camping de l’Anse-à-William qui comprend 82 sites (8 prêt à camper – tente Huttopia fournie, 62 avec les services d’eau et électricité et 12 sans service).


    Le Parc national du Lac-Témiscouata, c’est avant tout une nature exceptionnelle avec ses lacs, rivières, faune et flore. Sur cette photo, le petit lac Touladi, point de départ du circuit de canot-camping.


    La construction du centre de découverte et de services de l’Anse-à-William sera terminée en février.


    Une somme de 30 M$ a été octroyée pour effectuer les aménagements. L’objectif pour la première année d’opération est de 40 000 jours/visite. L’équipe du Parc national comprendra 33 employés.

    PROTÉGER ET METTRE EN VALEUR

    Le parc permettra de protéger une faune et une flore remarquables dans un décor grandiose de lacs et rivières où se profilent de majestueux reliefs. Lors de cette visite, nous avons d’ailleurs croisé un chevreuil qui fut plus rapide que le photographe, très vite il a disparu dans la forêt.


    On a déjà une bonne idée du bâtiment sanitaire du camping.

    La passerelle au-dessus de la rivière Touladi, faisant partie du Sentier national de marche, relie également la piste cyclable à l’entrée du parc située à Saint-Juste-du-Lac.


    Le parc travaillera à la mise en valeur et à la diffusion des connaissances des nombreux sites préhistoriques et historiques que l’on retrouve sur son territoire.

    Des activités de découverte libres ou encadrées ainsi que des programmes scolaires seront offerts par les naturalistes du parc pour permettre à chacun d’enrichir et de profiter au maximum de son séjour. L’acquisition de connaissances permettra de mieux comprendre la richesse du territoire et d’en faire profiter la communauté (pistes de recherche : suivi du ravage de cerfs de Virginie, suivi des frayères, etc.).


    Lors de notre passage, il ne restait plus que la poussière de pierre à étendre sur la piste cyclable du parc.


    La rivière Touladi et ses couleurs d’automne.

    Toutes les photos : Mario Pelletier © Info Dimanche


    commentairesCommentaires

    10

    • M
      Maryse
      temps Il y a 12 ans
      Merci pour ce beau reportage Mario. Ça donne vraiment le goût d'aller découvrir tout ce que ce nouveau parc national aura à nous offrir dès l'an prochain. Suffira maintenant que la population de la région se l'approprie. Un beau projet pour la région qui ne sera pas un beau gros éléphant blanc cette fois.
    • TDÉB
      Tannée des éléphants blancs
      temps Il y a 12 ans
      Bon, tout d'abord, pour ceux qui ne le savent pas, l'anse à William, nous on l'appelle "La pointe du curé Cyr". J'ai bien hâte de voir si les dirigeants atteindront leurs objectifs financiers... Ah pin non j'ai pas hâte finalement: le déficit va trop me choquer. Si ça marche autant qu'ils le prévoient, ben tant mieux: nous les plaisanciers on aura pas perdu nos petites plages pour rien et les chasseurs n'auront pas perdu leur "spot" pour rien...
    • LD
      louis desbiens
      temps Il y a 12 ans
      J'ai visionné votre site du nouveau Park Nationel du témiscouata ça sera très intéressant de visite ce site lors de ma visite annuelle à chaque année.
    • UÉO
      Une éternelle optimiste
      temps Il y a 12 ans
      Il ne faut pas partir tout de suite en disant que ça ne marchera pas. On avait des doutes pour le sentier pédestre mais la réponse, d'après ce que j'entends, est quand même positive. Ça a donné et ça va encore donner du travail à des gens du coin. Au pire, si ça floppe, on pourra toujours profiter des infrastructures mais je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas. On a un fichu de beau coin de pays, il sera bien aménagé, on retrouvera notre traversier l'an prochain, on a un des plus beaux lacs du Québec, avec de merveilleux couchers de soleil et de la nature à revendre. Tout sera en place pour que ça marche. Il ne manque que les touristes et une réponse positive des gens du KRTB. Oui ça nous enlève des endroits de pêche et de chasse mais il en reste encore, quand même. On ne perd pas tout. Ce serait bien pire s'il n'y avait aucun projet pour le coin. Là au moins, on sait qu'on est pas oubliés par Montréal et Québec. Le Témis existe bel et bien et il est temps qu'on ait notre place au soleil... Il fait tellement bon y vivre!
    • DD
      Dorys Duval
      temps Il y a 12 ans
      Très beau commentaire sur nos forêts de mon village natal. Merci Mario
    • M
      Michael
      temps Il y a 12 ans
      Tant qu'a moi, j'estime que la réalisation de se parc est déja une réussite et une certaine fièreté pour tout les gens du témiscouata. Trois mots, économie,géologie,écologie et un quatième, Bravo!!
    • A
      Anne
      temps Il y a 12 ans
      Jusqu'a date ca fait pas travailler du monde du coin tant que ca .
    • LCS
      Le citoyen silentieux
      temps Il y a 11 ans
      Pour ma part, je n'ai jamais vu pareil destruction d'un territoire naturelle et sauvage. C'est choquant lorsqu'on pense à la supposé mission d'un parc... (Un parc national est un territoire représentatif d'une région naturelle et dont sa vocation est de préserver les patrimoines naturel et culturel. Les écosystèmes ainsi protégés de l'exploitation forestière, minière et hydroélectrique peuvent se développer selon leurs processus naturels, et ce, pour le bénéfice des générations futures. Un parc a aussi l'obligation de rendre accessible le territoire pour que tous puissent découvrir les richesses naturelles et culturelles qui y sont protégées. Des programmes de découverte et la pratique d'activités de faible impact)

      Wowwww... "Activité à faible impact". Jamais un seul braconnier et surtout amants de la vraie nature n'ont détruit autant ce territoire.

      Cette histoire de parc vient plutôt de notre MRC et de deux des principales villes qui la dirige, soit le fameux TÉMISCOUATA SUR LE LAC qui au passage s'est emparé du nom commun à tous les Témiscouatain sans aucune gêne et ce dans le but de s'approprié un territoire pour s'en faire un terrain de jeux. C'est certain que pour eux tout est à gagner mais pour les résidents de l'autre bord c'est autre chose. Pour ces derniers, il n'y a que du négatif. Déjà les taxes sont à la hausse mais pas les revenus. Pour ceux qui croyaient Monsieur le directeur du parc, sachez que les salaires dans le domaine forestier sont bien supérieurs à ceux de la Sépaq. On laissait entendre des 18 à 20 dollars de l'heure à l'époque. Dans les faits, les emplois à la Sépac sont plutôt des emplois occasionnels idéals pour les étudiants et les stagiaires. Il y a bien quelques emplois bien rémunérés mais elles ne sont pas accessibles à la populace du coin.

      Suis-je la seule à imaginer l'impact qu'aurait créé l'investissement dans 30 entreprises de 1 000 000 de dollars qui créeraient de la vraie richesse? Et vous pensez qu'avec ces 30 000 000$ le parc est complété? Je m'excuse mais il n'y a encore rien d'intéressant pour attirer les touristes. S'ajouteront bientôt plusieurs millions pour faire valoir les attraits et pour les recherches archéologiques. J'en entends se dire... Ben de quoi tu te pleins avec tous ces millions!
      Ben moi je suis fatiguée de ces projets d’hurluberlus comme le mont citadelle ou les petits politicailleux se vantes d'obtenir des subventions et se plaisent à couper des rubans. Ils devraient avoir honte de dilapider l'argent des payeurs de taxes.
      Revenons aux conséquences du parc.
      Lorsque je pense aux citoyens de Saint-juste-du-lac, je suis triste de voir que ceux qui ont tenu le coup et demeurer dans la région, ne seront bientôt plus capable d'y demeurer et devront laisser la place aux jeunes retraités gâtés par la vie avec leurs fortune. Pendant ce temps, les taxes augmentent parce que ces biens garnies ont des exigences que ceux qui travaillent encore dans la région ne peuvent se permettre.
      C'est bien connu en ville, si tu veux renipper un quartier tu n'as qu’à le rendre inaccessible aux plus pauvres en subventionnant la rénovation et tu vas voir le coût de la vie augmenter et les pauvres disparaître avec. Disparaître, se tasser je veux dire.
      Bonne chance aux gaulois de l'est du lac.

      À suivre... Témiscouata sur le Lac reçoit une subvention pour la construction d'un immense éléphant blanc pour faire crever un honorable entrepreneur de Dégelis.
    • M
      Max
      temps Il y a 11 ans
      Et vlan dans les dents.
      C'est ce que la majorité du monde du secteurs touchés pensent sans oser s'affirmer publiquement.
      30 000 000 ummmm
    • M
      M.Ouellet
      temps Il y a 11 ans
      Un attrait plein de promesses.. lol
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