Les Québécois achètent en ligne... ailleurs qu'au Québec
Rivière-du-Loup – Plus d’un adulte québécois sur deux a acheté en ligne au cours de la dernière année et un sur quatre au cours du mois précédent l’enquête, pour une dépense moyenne mensuelle de 411 $. Toutefois, toutes catégories d’achat confondues, seulement 28 % des achats en ligne ont été réalisés sur des sites québécois, comparativement à 14 % sur des sites canadiens et 40 % sur des sites américains.
Il s’agit de l’une des principales conclusions de l’enquête Indice du commerce électronique au Québec (ICEQ) dévoilée cette semaine par le CEFRIO.
1 commerce sur 2 au Québec n'a pas de site web
L'enquête révèle par ailleurs que 7 commerces québécois sur 8 n'ont pas de site web transactionnel, tandis que 1 sur 2 n'ont tout simplement pas de site web.
Claire Bourget, directrice de la recherche marketing au CEFRIO, souligne : « Les résultats de notre enquête le démontrent, l’achat en ligne est bien ancré dans les habitudes des adultes québécois, qui achètent de nombreux produits dans de multiples catégories. Par contre, seulement un dollar sur quatre est dépensé sur un site québécois. Il y a là matière à réflexion pour nos dirigeants et entrepreneurs, qui ne sont de toute évidence pas aussi actifs en matière de vente en ligne que ne le sont les consommateurs québécois ».
Qu’achètent les cyberacheteurs québécois?
L’enquête ICEQ a regroupé les achats en ligne en 17 catégories de produits et services. Les trois catégories d’achat les plus populaires sont la mode (23 % des cyberacheteurs ont acheté au moins un article de cette catégorie au cours du mois précédant l’enquête), l’électronique (22 %) ainsi que la musique, les films et les jeux vidéo (22 %). Elles sont suivies par la billetterie et les spectacles (19 %), les livres, les revues et les journaux (19 %) et enfin les voyages et l’hébergement (17 %).
Palmarès des sites les plus utilisés par catégorie d’achat
Les résultats de l’enquête permettent d’identifier les sites les plus utilisés par les cyberacheteurs québécois. Le tableau ci-dessous présente les trois premières positions pour chacune des six catégories de produits les plus achetés en ligne (en pourcentage du montant total dépensé dans la catégorie). Le palmarès identifie également les sites québécois.
Les sites québécois presque absents de certains grands secteurs d’achat
L’origine géographique des sites sur lesquels sont réalisées les transactions en ligne varie d’une catégorie à l’autre. Ainsi, dans le secteur de la billetterie et des spectacles, 66 % du montant est dépensé sur des sites québécois, tandis qu’en électronique, ce n’est que 2 %.
Dans la catégorie livres, revues et journaux, 39 % du montant dépensé par les cyberacheteurs québécois l’est sur des sites québécois; dans la catégorie voyages et hébergement, 34 %; en mode et accessoires, 23 %; et en musique, films et jeux vidéo, 8 %.
Deux principaux motifs d’insatisfaction des cyberacheteurs
Le produit ou le service acheté est à l’origine de 36 % des cas d’insatisfaction sondés, que ce soit parce qu’il était non conforme, décevant ou défectueux. La livraison (31 %) est la deuxième source d’insatisfaction des cyberacheteurs sondés, alors que 8 % des cas d’insatisfaction sondés étaient dus au site utilisé, perçu comme étant soit complexe, défectueux ou mal conçu. Enfin, 7 % des cas sondés notaient le prix comme principale source d’insatisfaction, un taux identique pour les frais imprévus de dernière minute ou de douane.
Faible essor des achats mobiles
Malgré le taux de pénétration croissant des téléphones intelligents (42 %) et des tablettes numériques dans les foyers québécois (27 %), seulement 8 % des achats réalisés au cours de la période mesurée ont été effectués depuis un appareil mobile.
L’ordinateur de table (47 %) et l’ordinateur portable (42 %) sont les plateformes les plus utilisées par les cyberacheteurs québécois.
Une synthèse des résultats phares de l’ICEQ est disponible gratuitement sur le site Web du CEFRIO.
4 commentaires
Après cela on chiale...car il y a moins d'argent en circulation ce qui entraîne...
- Déficits gouvernementaux
- Baisse des services
- Augmentation des taxes et impôts
- Exode de nos jeunes
- niveau de vie des québécois diminue
- etc etc etc
En économie, 1 dollar bien dépensé circule 7 fois
et lorsqu'il est mal dépensé, il s'en va et ne revient pas....
En terminant, j'expliquais cela à quelqu'un et il m'a répondu `` A quoi ça sert de vouloir sauver le monde si celui-ci ne veut pas être sauvé``
Et l'achat en ligne demeure le principal danger qui se pointe à l'horizon pour nos commerçants.
Mais peut-on vraiment en vouloir aux consommateurs?
Même en achetant aux USA et en payant des frais supplémentaires, le produit acheté revient souvent moins cher que celui acheté au Québec ou au Canada.
Quel imbécile osera payer 2$ un produit qui n'en vaut qu'un?
Les commerçants en général devront se poser de sérieuses questions sur les prix de leurs produits ou trouver le moyen de vendre moins cher.
Et dire que pour l'instant, il n'y a qu'une minorité qui transige de cette façon.
Imaginez le jour où tous les gens sauront procéder adéquatement pour ce faire!
Vous trouvez que ceux-ci profite de vous ??? Continuez d'acheter à l'extérieur et bientôt vous n'aurez plus le choix car ceux-ci seront fermés. Vous devrez donc aller à Qc magasiner. Oups! Qc doit être encore trop dispendieux pour vous, alors pourquoi ne pas déménager aux États-Unis?Vous pourrez alors payer quelques dollars de moins. Le commentaire de François devrait-être très instructif pour vous. Alors, espérons que tout les imbéciles (je vous cite) n'apprendront jamais comment procéder pour acheter de la même façon que vous. Soyez assuré M. le consommateur que nous ne somme pas imbécile mais réaliste.