Les travailleurs de Stadacona acceptent l'offre finale
Cette acceptation est cependant conditionnelle à ce que l'usine de Québec reprenne ses opérations aussitôt qu'une transaction finale (Closing date) sera conclue dans l'une des trois usines.
Au nombre des nouvelles mesures contenues dans l'offre, mentionnons :
- La terminaison du régime de retraite, ce qui représente des compressions de 30 % pour les rentes des retraités et plus de 55 % pour les travailleurs actifs;
- Un nouveau régime à prestation cible avec une contribution de l'employeur de 10 % et 8 % des employés;
- Un contrat de 9 ans avec gel salarial;
- Des concessions au niveau des conditions de travail de l'ordre de 20 %.
Rivière-du-Loup
Rappelons que les votes se poursuivront sur les ententes conclues à Rivière-du-Loup et à Masson, lundi et mardi prochain.
Rappelons que l'employeur a isolé l'usine de Québec en la fermant et en lui présentant une offre finale que le syndicat juge largement inférieure au contenu des ententes conclues dans les autres usines. De plus, l'entreprise a refusé de répondre aux nombreuses questions exprimées par le syndicat notamment sur le moment de la réouverture en cas d'acceptation de l'offre et sur l'ampleur de la reprise (nombre de travailleurs rappelés, nombre de machines, etc.).
Malgré ce qui a été indiqué dans le rapport d'étape présenté au juge Mongeon la semaine dernière, les avocats de White Birch « nous ont répondu cette semaine ne pas avoir de date précise ni non plus de détails quant à une possible réouverture », a indiqué le dirigeant syndical. C'est la raison pour laquelle l'acceptation est conditionnelle à ce que l'usine redémarre réellement.
Le syndicat frustré
Au-delà de ce résultat, le syndicat tient à manifester sa frustration par rapport à tout le processus de cette négociation. « Il faut absolument revoir les lois de ce pays, car ça n'a aucun bon sens. Nous avons été les témoins impuissants d'un vol en direct au su et au vu de tous et avec l'aval des tribunaux. On a spolié les retraités et les travailleurs de leur argent, c'est un vrai scandale et vous pouvez compter sur le SCEP pour mener la bataille afin que la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies soit modifiée », a martelé M. Gagné.
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