Réduction de 10 % pour les employés de Groupe CNP
Cette décision a été prise en raison des problèmes financiers rencontrés par l’entreprise. L’employeur avait déjà dû mettre fin au quart de travail de soir, mettant ainsi à pied une cinquantaine d’employés syndiqués.
Selon le syndicat du Groupe CNP : « Les discussions entre l’entreprise et le syndicat dans le cadre d’un plan de redressement sont encourageantes et permettent un certain optimisme. » Il explique ces difficultés financières par un « problème de liquidité à la suite d’une expansion trop rapide de l’entreprise. »
Groupe CNP à Rivière-du-Loup.
Il faut dire qu’en mai dernier, la réorganisation des quarts de travail était une solution afin de pallier à ce même manque de liquidités, une situation que Marco Roy, directeur financier de Groupe CNP, avait qualifiée de temporaire.
De plus, les employés signeront bientôt une convention collective de trois ans qui prévoit un remboursement de ce prêt sous forme d’augmentation de salaire lorsque la situation financière de l’entreprise sera redressée. Cette façon de faire est décrite comme une « motivation à maintenir les efforts dans cette période plus difficile » à la fois par l’employeur et le syndicat.
DENIS PLOURDE
Denis Plourde, président-directeur général de Groupe CNP a affirmé être « satisfait que dans une situation qui n’est pas facile comme celle-là, les employées aient accepté à 71 % cette réduction de salaire. Cela fait partie du plan de redressement mis en place précédemment par l’entreprise. Les choses avancent bien et Groupe CNP pourra s’en sortir plus solide. Les employés comprennent les difficultés et cette décision majoritaire confirme qu’ils veulent continuer à bâtir. »
Selon la fiche de Groupe CNP mise en ligne sur lesaffaires.com, cette entreprise de transformation de viande porcine est au 65e rang sur 300 au palmarès des plus grandes PME du Québec.
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