Assouplissements en zone orange : statu quo...ou presque
Le gouvernement du Québec n'a annoncé que très peu de nouveaux assouplissements pour les régions situées en zone orange, comme le Bas-Saint-Laurent, à la suite de la semaine de relâche scolaire. Le couvre-feu à partir de 21 h 30 sera toujours effectif et les rassemblements privés seront encore interdits, mais les activités parascolaires pourront reprendre à partir du 15 mars.
Le premier ministre François Legault a reconnu l’importance de la pratique sportive sur le bien-être physique et mental des jeunes (et moins jeunes). C’est pourquoi il a confirmé que les activités parascolaires, en groupe-classe uniquement, pourront reprendre à compter de la mi-mars au préscolaire, au primaire et au secondaire, tant en zone orange que rouge.
«Je pense que ça va faire du bien aux jeunes», a-t-il déclaré, flanqué du directeur national de la sécurité publique, le Dr Horacio Arruda, et le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.
Québec n’écarte pas non plus d’aller plus loin dans un éventuel «déconfinement sportif», a ajouté M. Legault. Un plan complet pour le retour «progressif» de la pratique sportive devrait d’ailleurs être présenté la semaine prochaine, a-t-il annoncé. La préparation de celui-ci est actuellement en discussion avec les fédérations sportives et la ministre responsable du Sport, Isabelle Charest.
Ceux et celles qui espèrent un retour rapide des parties de hockey pourraient cependant être déçus. La santé publique estime toujours que la pratique de certains sports représente toujours un risque de propagation plus élevé. «Ce n’est pas pour demain matin, les parties de hockey», a laissé tomber le Dr Horacio Arruda en réponse à une question.
Notons qu’en zone orange, les lieux de culte pourront aussi maintenant recevoir 100 personnes.
VERS LA ZONE JAUNE?
Par ailleurs, la Santé publique évalue actuellement la possibilité de faire passer des régions où le nombre de nouveaux cas quotidiens est très bas à un palier d’alerte jaune avec restrictions. Questionné à savoir si la Côte-Nord ou la Gaspésie, par exemple, pourraient jouir de tels assouplissements, le Dr Horacio Arruda n’a pas fermé la porte.
«On a des discussions», a-t-il confirmé. Le médecin a expliqué que dans le contexte de la progression des variants et de la semaine de relâche, dont on ignore les impacts à venir, la santé publique et le gouvernement ont souhaité agir avec prudence.
«Passer plusieurs nouvelles régions en zone orange, c’est un pas important […] Pour la suite, c’est quelque chose qui est en train d’être évalué», a-t-il ajouté.
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