Alexandre Belliard est en amour… avec la région
« J’y ai habité quelques années, mon grand-père est né là. Maintenant, je viens aussitôt que je peux et je rêve de pouvoir y demeurer en permanence un jour », de mentionner Belliard. L’artiste a d’ailleurs connu sa copine alors qu’elle étudiait au Cégep de Rivière-du-Loup. « Maintenant, elle enseigne en arts. Si elle avait du travail ici, nous reviendrions tout de suite », a-t-il ajouté. « À chaque année, j’invite d’autres artistes à L’Isle-Verte et nous écrivons des chansons », poursuit Alexandre.
DES FANTÔMES, DES ÉTOILES
Des fantômes, des étoiles, tel est le titre de son nouvel et troisième album disponible en magasin depuis le 24 août. « Des personnes l’ont décrit plus rock et plus personnel, moins social et politique », a mentionné l’auteur-compositeur-interprète. Alexandre Belliard nous offrait Piège à con en 2005 et Demain…la peur en 2007.
Sous étiquette Productions de l’onde, Alexandre Belliard nous propose cette fois onze compositions originales, peuplées de personnages ayant marqué notre imaginaire collectif tel Jack l’Éventreur. Il reste toutefois bien ancré dans la réalité, évoquant l'inextinguible quête d’immortalité de l’être humain et ce temps qui file mais ne s’arrête pour rien ni personne. « Le 2 septembre 2008, mon grand-père est décédé à Cacouna. Huit semaines plus tard, c’était ma grand-mère. Dans la chanson L’immortalité, j’ai voulu rendre hommage à leur amour », de commenter Alexandre.
Également dans cet album, l’artiste salue la poétesse québécoise Marie Uguay. Puis, pour son plus grand plaisir, il livre Je refuse de grandir, adaptation française de Don’t wanna Grow up de Tom Waits. De sa plume librement critique et profondément poétique, le parolier mélomane vous invite ici à partager ses prises de position, réflexions et passions sur une facture musicale folk laissant une large place à la guitare, au piano et aux choeurs.
Réalisé d’une main de maître par Eric Goulet, qui a également pris part à la composition, au mixage (en collaboration avec Ghislain-Luc Lavigne) ainsi qu’aux arrangements et à la prise de son, voici un album qui laissera sans contredit sa marque dans l’univers culturel québécois.
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