« Bibi » de VLB dans la course aux prix littéraires français
Considéré comme l’une des plus importantes récompenses littéraires françaises, le prix Décembre a été créé en 1987 et est considéré comme l’anti-Goncourt : jugé trop traditionnaliste et trop conservateur par les critiques et les lecteurs, le Goncourt favorise peu le modernisme de la forme, de l’imagination et du langage.
D’où le prix littéraire Décembre qui, depuis 1987, couronne des écrivains pour qui ce mot de James Joyce est une vérité bonne à écrire : « Le monde change, les mots doivent changer aussi. » Parmi les lauréats du prix Décembre, on compte notamment Michel Houellebecq, Philippe Forest et Jean Echenoz.
Le prix Décembre, en plus d’être fort prestigieux, est aussi celui qui, de tous les prix littéraires français, est le plus argenté, une bourse de 50 000$ étant remise au lauréat.
« De seulement figurer dans la sélection du prix Décembre me comble d’aise, dit Victor-Lévy Beaulieu. Je n’en attendais pas autant ! »
Le jour même de l’annonce de la sélection de Bibi pour le prix Décembre, Thierry Clermont, dans Le Figaro littéraire, brossait de VLB un portrait pour le moins chaleureux et une critique tout aussi admirative de son roman.
Pour le démontrer, cet extrait : « Bibi, un roman torrentueux, limoneux, baroque, proche du « réalisme magique » latino-américain… Quelque chose entre Bardamu et le consul de Malcolm Lowry. Judith aime Julien Gracq, lui est fou de Kafka et de L’Ombilic des limbes d’Antonin Artaud (« le livre qui se passe quand le cerveau pourrit »).
« Beaulieu déploie une inventivité hors du commun, mêlant expressions québécoises, néologismes ou mots-valises, calembours, en trempant sa plume dans Finnegans Wake de James Joyce. Un grand livre qui nous pogne, comme on dit dans la Belle Province. »
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