« Le mécano »: palpitant et angoissant!
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Oubliez vite le film de char, « Le mécano » ne se déroule pas dans un garage! Statham y campe le rôle de Arthur Bishop, un homme solitaire menant une double vie. Mécano à ses heures et tueur à gages le reste du temps. Discret, méticuleux et méthodique, voilà pourquoi on le surnomme le mécano.
Bande-annonce
Lorsque son mentor (Donald Sutherland) est assassiné, Arthur vient en aide au fils de celui-ci (Ben Foster), en lui montrant tous les rouages de son métier : étudier sa victime, se familiariser avec son milieu, échafauder un plan, suivre ce plan pour réussir à tuer sa victime sans que ça ait l'air d'un meurtre tout en passant inaperçu, les apprentissages sont grands quand on veut être le meilleur. Les bavures de son élève attireront de gros ennuis à Arthur qui voudra lutter pour sa survie et, par le fait même, venger son mentor.
Quand on pense à Jason Statham, on pense d'abord aux films d'action. Il faut dire qu'au fil des ans, Statham nous a habitués à le voir se battre et être au cœur de nombreuses cascades qu'il effectue d'ailleurs lui-même, sans avoir recours à une doublure ou au fameux fond vert, retravaillé numériquement. Il poursuit donc dans cette lancée avec le film « Le mécano ».
Son rôle de Arthur Bishop le présente comme un tueur à gages avec un sang-froid exemplaire, détaché de ses émotions et au sommet de sa forme physique. L'histoire de ce mercenaire sans grande vie sociale est intéressante et différente du combattant sans cervelle qu'on nous présente généralement dans les films de tueurs à gages. Les scènes d'action sont captivantes et réalistes (le non-recours aux doubleurs y est pour quelque chose).
J'avoue que je me suis cramponnée à mon siège à quelques reprises. J'écrivais plus haut que le film était trop violent, pourtant il ne l'est pas nécessairement beaucoup plus que d'autres, seulement que le rendu est plus réussi, plus palpitant et plus angoissant. À voir certainement.
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