Isabelle Sauvé: la rage de vivre et de nager
17 février 2011 |
20h25
Par Hugues Albert
Journaliste
Originaire de Rivière-du-Loup, Isabelle souffre d’une paralysie légère et de troubles neurologiques depuis sa naissance, ce qui ne l’a pas empêchée de s’adonner à son sport préféré, la natation, depuis de nombreuses années.
Elle a participé à plusieurs compétitions de natation, telles que les Championnats canadiens des maîtres-nageurs où elle a terminé en première place au 100 mètres libres en 2003. La même année, elle a remporté la médaille du courage pour sa participation au Défi amateur de la Traversée internationale du lac Saint-Jean.
Réaliser ses objectifs
L’activité physique représente un excellent moyen de se réaliser même pour une personne souffrant d’un handicap, indique-t-elle. Loin de prétendre à des exploits tels qu’en ont accomplis les Chantal Petitclerc ou Diane Roy, Isabelle vise néanmoins des objectifs personnels qu’elle compte réaliser à moyen et long terme. Elle revendique à ce jour des distances de deux et cinq kilomètres en eau libre lors de la traversée du lac Saint-Jean.
Elle envisage maintenant faire la distance de 10 kilomètres et ultimement faire toute la traversée de 32 kilomètres, de Péribonka à Roberval. Pas le moindre des défis quand on sait que la traversée du lac représente, selon plusieurs experts, la sixième épreuve sportive la plus difficile au monde. La dame de 43 ans se donne 15 ans pour y parvenir. Elle aura alors 58 ans et en sera à sa 25e participation à cet événement de prestige.
« Je suis très sportive malgré mon handicap, je bouge beaucoup », avoue-t-elle. Depuis deux ans, elle doit se déplacer en fauteuil roulant, ce qui ne l’empêche pas de rêver à l’atteinte de son objectif. Son entraînement en période de pointe, c’est-à-dire avant une participation à la traversée du lac Saint-Jean, s’échelonne de façon intensive pendant trois à quatre mois à raison de 16 à 18 heures par semaine en piscine.
« Un handicap physique comme le sien n’est pas une barrière pour quiconque veut se réaliser », ajoute-t-elle. Un autre objectif qu’elle vise est de traverser le Canada d’ici quelques années afin de donner des ateliers et des conférences sur la motivation afin d’inciter les gens à se surpasser.
Points de vente
« Un fauteuil sur le quai » a été tiré à 200 exemplaires et il est en vente au coût de 20 $ à la Librairie J.A. Boucher, à la Coop du Cégep de Rivière-du-Loup et disponible également chez l’auteure Sonia Pelletier (418 863-4301) et Isabelle elle-même (418 860-2426). Les surplus générés seront utilisés pour défrayer les coûts de déplacement à des événements comme la traversée du lac Saint-Jean.
Pour plus d’informations, on peut consulter le blogue d’Isabelle Sauvé (jadorenager.wordpress.com) ou le curriculum vitae virtuel de l’auteure (soniapelletier.wordpress.com).
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