Programme d’aide à la restauration patrimoniale: 1,5 M$ en retombées
27 février 2011 |
09h30
Les 22 projets soutenus ont permis la restauration de bâtiments remarquables du patrimoine bâti louperivois, la poursuite de la requalification du centre-ville où la moitié des projets sont concentrés, ce qui représente un soutien au développement commercial de ce secteur, mais également la stimulation de la rénovation de qualité à Rivière-du-Loup avec le recours à des matériaux durables et souvent fabriqués dans la région.
Première ville au Québec à signer une entente spécifique avec le Fonds du patrimoine culturel québécois destiné à la restauration du patrimoine bâti, la Ville de Rivière-du-Loup disposait d’une enveloppe de 450 000 $, grâce à une participation de 225 000 $ de ce Fonds, que gère le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.
Le programme d’aide à la restauration patrimoniale vise à soutenir les citoyens dans leurs efforts pour maintenir et réhabiliter des édifices commerciaux et résidentiels dans les secteurs patrimoniaux encadrés par une réglementation municipale touchant la conservation de l’architecture traditionnelle.
Un effet d’entraînement qui se poursuit
Depuis la mise sur pied du premier programme du genre en 2002, qui avait lui-même pris le relais du programme de rénovation des façades commerciales au centre-ville, ainsi que du programme de rénovation des Vieux Quartiers, force est de constater l’effet d’entraînement important suscité. En additionnant l’ensemble des projets réalisés grâce à ces fonds, on compte 38 restaurations patrimoniales depuis 2002. L’adoption de la Politique du patrimoine cette année-là a, en effet, guidé les efforts municipaux vers des bâtiments patrimoniaux de grande valeur pour la communauté.
« En 2008, en faisant passer le maximum de subvention par projet à 25 000 $, pour un pourcentage de subvention de 50%, la Ville proposait l’aide la plus généreuse jamais offerte au Bas-Saint-Laurent. Cette stratégie a permis de créer un effet de levier pour certains projets d’envergure, en plus de permettre à des propriétaires de réaliser des projets plus complexes », de dire le maire de la Ville de Rivière-du-Loup, Michel Morin.
« L’aide financière accordée est applicable aux bâtiments patrimoniaux protégés dans les secteurs du centre-ville, plus précisément sur la rue Lafontaine, du Vieux Saint-Patrice et du Vieux Rivière-du-Loup, où se trouvent les plus fortes concentrations de bâtiments patrimoniaux dans l’Est-du-Québec », enchaîne Denis Boucher, gestionnaire aux programmes culturels et patrimoniaux.
Encourager l’utilisation du bois de la région
Le programme visant l’utilisation de matériaux de qualité, tel le bois, permet d’encourager concrètement l’utilisation de produits fabriqués dans la région, laquelle regroupe non seulement d’importants producteurs, mais aussi plusieurs fabricants de matériaux et de produits en bois (portes, fenêtres, revêtements, ornements et autres).
Le programme vise à inculquer de nouvelles habitudes de rénovation afin de non seulement encourager l’achat local et la préservation du cachet des quartiers anciens, mais aussi de favoriser la restauration plutôt que le remplacement et, lorsque le changement est incontournable, l’usage de matériaux nobles, durables et de qualité. Cette mesure s’inscrit ainsi dans les objectifs municipaux de développement durable.
« Cet effort financier important de la Ville de Rivière-du-Loup et du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine s’inscrit dans la Politique du patrimoine de la Ville qui reconnaît le patrimoine bâti comme une caractéristique unique de Rivière-du-Loup, contribuant grandement à son attractivité touristique, à la qualité de vie et à la fierté de ses citoyens », conclut M. Morin.
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