Le 12e encan rapporte 44 160 $ au Musée du Bas-Saint-Laurent
22 mars 2011 |
21h45
Par Hugues Albert
Journaliste
Jean D’Amour avait alors troqué ses habits d’homme politique contre ceux de commissaire priseur et c’est avec grand succès qu’il allait mener cette mise à l’enchère de 57 œuvres dont 39 sont des originaux.
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L’encan a permis de récolter la coquette somme de 44 160 $ et c’est l’œuvre « Devant les volets » de Epko Willering, un artiste d’origine hollandaise, qui a fait l’objet de la plus haute enchère, soit 5 000 $. Évaluée à 12 500 $, cette œuvre est maintenant propriété du Dr Réjean Grenier.
C’est un tableau de James Guitet qui vient au deuxième échelon quant au prix où on l’a acquis, 3 000 $, quand il était évalué à 10 000 $. Louise De Tilleux pourra désormais orner un mur de sa propriété de cette œuvre.
Cet encan dont la conseillère municipale Sylvie Vignet était la présidente d’honneur est le deuxième plus lucratif après celui de 2009 dont c’était la 10e présentation et qui avait généré quelque 50 000 $. En 2010, on a recueilli plus de 40 000 $.
La lithographie d’un tableau d’une valeur de 900 $ du peintre charlevoisien René Richard a été remportée par Adrien Pelletier, de Rivière-du-Loup.
Massé, Pomerleau et Torres exposent
La population est invitée au vernissage des expositions « Si le vent nous répondait » et « Lieux de passage » qui aura lieu le dimanche 27 mars à 14 h. Cette exposition tiendra l’affiche jusqu’au 5 juin.
Toutes deux natives de la région, Mona Massé et Sylvie Pomerleau proposent la poursuite d’un dialogue artistique déjà amorcé à l’été 2009. Depuis plusieurs années, le travail des deux artistes est intimement lié aux lieux où elles vivent. C’est la notion de territoire qui sert de leitmotiv à leur réflexion et nourrit leur dialogue.
De son côté, José Luis Torres investit lui aussi la notion du territoire, mais en l’abordant sous un autre angle. Partant du fait que la quête d’un chez-soi et la notion d’exil sont les conditions mêmes de l’existence, l’oeuvre atteste que nos déplacements nous obligent à reconstruire constamment notre univers.
Une courte période de montage résidence est proposée les 24 et 25 mars pour favoriser la rencontre et l’échange avec les élèves, les professionnels et le public local à l’occasion d’un atelier, d’une présentation ou d’une visite de l’exposition en cours de montage.
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