Le tandem Massé – Pomerleau et José Luis Torres exposent
Toutes les deux natives de la région, Mona Massé et Sylvie Pomerleau proposent avec Si le vent nous répondait la poursuite d’un dialogue artistique déjà amorcé à l’été 2009. Depuis plusieurs années, le travail des deux artistes est intimement lié aux lieux où elles vivent. C’est la notion de territoire qui sert de leitmotiv à leur réflexion et nourrit leur dialogue.
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Dans ce contexte, le territoire est non seulement une source d’inspiration extérieure, mais il s’inscrit davantage dans une dimension intérieure.
L’exposition Si le vent nous répondait, qui incite à une réflexion sur la manière de percevoir le paysage, l’incommensurable, le variable et le mouvant, propose une suite d’espace et de matière qui évoluent selon la recherche individuelle et la dynamique de l’échange entre les deux artistes.
José Luis Torres
De son côté, José Luis Torres investit lui aussi la notion du territoire, mais en l’abordant sous un autre angle. Partant du fait que la quête d’un chez-soi et la notion d’exil sont les conditions mêmes de l’existence, l’œuvre atteste que nos déplacements nous obligent à reconstruire constamment notre univers.
La mobilité est perçue non pas en fonction de la sensation mélancolique du départ mais au contraire, de la dimension stimulante de la découverte, un geste tiré du transitoire qui s’intègre au lieu dans sa fonction temporaire. Lieux de passage est une intervention in-situ en lien avec cette notion de déplacement.
Né en Argentine en 1968, Torres réside et travaille au Québec depuis 2003. Il vit actuellement à Montmagny. Une courte période de montage résidence est proposée les 24 et 25 mars pour favoriser la rencontre et l’échange avec les élèves, les professionnels et le public local à l’occasion d’un atelier, d’une présentation ou d’une visite de l’exposition en cours de montage.
Les expositions Si le vent nous répondait et Lieux de passage prendront l’affiche au Musée du Bas-Saint-Laurent du 27 mars au 5 juin 2011.
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