Pornographie juvénile: 2 suspects arrêtés au KRTB
Rivière-du-Loup - Un résident de Rivière-du-Loup, Stéphane Lizotte âgé de 45 ans et un jeune homme de 23 ans de Saint-Philippe-de-Néri, Marco Gagnon, figurent parmi les suspects arrêtés ce matin lors de la vaste opération policière menée par la Sûreté du Québec à l’échelle provinciale en matière de pornographie juvénile.
Les deux suspects ont comparu devant la juge Julie Dionne au palais de justice de Rivière-du-Loup vers 11 h 45 jeudi. Ils font face à des accusations de possession de pornographie juvénile, accès à de la pornographie juvénile et dans le cas de Marco Gagnon, de distribution de pornographie juvénile.
Les gestes reprochés à Stéphane Lizotte sont datés du 15 juillet dernier. Date à laquelle, selon l’acte de dénonciation, le suspect a accédé et eu en sa possession de la pornographie juvénile. Stéphane Lizotte était représenté par un avocat et d'entrée de jeu, il a manifesté son intention de plaider non coupable.
Quant à Marco Gagnon, l’acte de dénonciation fait état de distribution, de possession en plus d’avoir accès à de la pornographie juvénile en date du 12 juillet. Le 21 novembre, il aurait aussi été trouvé en possession de pornographie juvénile. Gagnon, n'étant pas admissible à l'aide juridique, il a comparu sans être représenté par un membre du Barreau du Québec.
Les deux hommes ont pu recouvrer leur liberté sous de multiples conditions. Notamment, il leur est interdit de posséder un appareil mobile intelligent (tels que iPod, tablette numérique, iPhone, etc), d’avoir accès à Internet, de résider dans un endroit où se trouve un ordinateur. Ils ne peuvent être en présence de mineurs sans être accompagnés par un adulte. Ils ne peuvent se trouver dans des lieux publics où se trouvent des mineurs et ni dans des garderies.
Aussi, il leur est interdit de se trouver dans un café Internet ou un endroit où Internet est accessible. De plus, Stéphane Lizotte devra remettre les armes dont il est propriétaire.
Les deux suspects seront de retour en cour le lundi 25 novembre.
MAINMISE
La Sûreté du Québec a annoncé jeudi matin que depuis le 18 novembre, l’Équipe d’enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet (ESEI) a déployé la plus importante opération policière en matière de pornographie juvénile au Québec. Une opération qui s’est soldée par 28 arrestations et autant de perquisitions dans plusieurs régions de la province.
Cette opération a été réalisée dans le cadre du projet Mainmise, un projet d’enquête amorcé entre juin et octobre 2013 par l’Équipe d’enquêteurs de l’ESEI. Ce projet a permis aux enquêteurs de la Sûreté et de la Gendarmerie royale du Canada, qui composent l’Équipe de l’ESEI, de détecter les suspects sur Internet.
La plupart des suspects arrêtés ont comparu et certains comparaîtront cet après-midi au palais de justice de leur district judiciaire. Ils pourraient faire face à diverses accusations reliées à l’exploitation sexuelle des enfants, telles que production, possession, distribution de pornographie juvénile, avoir accédé à de la pornographie juvénile, et, dans certains cas, agression sexuelle.
Les perquisitions ont été réalisées dans les résidences des suspects, où du matériel informatique a été saisi pour analyse.
Mentionnons la participation à cette opération des services de police municipaux des villes de Montréal, Québec, Gatineau, Laval, Longueuil, Saguenay, Sherbrooke, Lévis, Trois-Rivières, Terrebonne, Saint-Jean-sur-Richelieu et Saint-Jérôme.
L’Équipe d’enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet (ESEI) a été créée en 2003 et elle regroupe des enquêteurs de la Sûreté du Québec ainsi que de la Gendarmerie royale du Canada. Depuis la création de cette équipe, plus de 250 arrestations ont été réalisées en lien avec l’exploitation sexuelle des enfants.
Toute information sur les individus arrêtés et leurs agissements peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264. Par ailleurs, le public est invité à signaler toute situation d'exploitation sexuelle des jeunes sur Internet à l'adresse suivante : cyberaide.ca.
24 commentaires
Honnêtement, c'est difficile de lui souhaiter bonne chance. Mais pour lui souhaiter du mal, de gros efforts sont nécessaires pour me retenir.
@Sans Rancune: je ne crois pas qu'on est allé au hasard et que cet homme est innocent. Montrer leur visage, premièrement sert à éviter les méprises comme Arsènoise a souligné. Secondement il arrive bien souvent que c'est la peur de se faire reconnaître comme malfaiteur qui dissuade les gens den faire quelque chose de mal.
Moi je suis pour des sites internet ou des murs de la honte dans les lieux publics avec des photos avec une légende dans le style: ces gens sont des pédophiles ou ces gens sont des voleurs à l'étalage. Un juge aux USA a fait quelque chose de semblable et le taux de délinquance a fortement diminué.
C'est peut-être votre père, n'empêche que ce qu'il a fait est très grave et que personne, dans notre société moderne n'accepte de tels gestes, il n'y a pas d'excuses pour cela.
Si je vous suis jusqu'au bout dans votre raisonnement faudrait l'acquitter, un coup parti, pour ne pas faire de peine à la famille...
C'est plate mais si il ne voulait pas que sa famille ait de peine, il n'avait qu'à y penser avant de faire des choses pareilles...
Ce n'est pas manquer de respect que de dire ce qu'on pense.
Steph je n ai pas dit de l acquitter il vas merite se q il vas avoir mais se n ai pas a sa famille a peyer pour c est cochonnerie il vons en n avoir deja beaucoup a supportee mait toi a leu place juste 1 heure et tu vas voir que sa doit pas etre evident
Vous savez, si ça les blesse, ils ne sont pas obligés de les lire ces commentaires...