Condamné pour meurtre en 1997, Richard Bastien demande sa libération conditionnelle
Rivière-du-Loup - Condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre de Mariette Lacombe, Richard Bastien aujourd’hui âgé de 68 ans demande sa libération conditionnelle. Une procédure rarissime, puisque de l’aveu même de la procureure de la Couronne, Me Annie Landreville, il s’agit d’une première dans l’Est-du-Québec au cours des 25 dernières années.
L’affaire est donc entendue au palais de justice de Rivière-du-Loup, devant juge et jury. Vendredi, la défense représentée par Me Jacinthe Lanctôt a fait entendre ses témoins, notamment les enfants de Richard Bastien, qui ont ensuite dû répondre aux questions de Me Landreville. Vers 11 h 30, les procédures ont été ajournées pour le week-end.
Lundi et mardi matin, le ministère public fera entendre ses propres témoins qui pourront être contre-interrogés par la défense. Suivront ensuite les plaidoiries des avocats ainsi que les directives du juge Benoît Moulin. C’est ensuite que le jury sera séquestré. S'il a gain de cause, la Commission des libérations conditionnelles entendra son appel.
MEURTRE EN 1996
Mariette Lacombe, 49 ans, a été poignardée le 27 septembre 1996 à son bureau se trouvant dans sa maison par Richard Bastien, alors âgé de 50 ans, avec qui elle avait rompu quelques semaines plus tôt.
Accusé de meurtre au premier degré, Bastien avait été reconnu coupable le 16 septembre 1997 et condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Bastien en avait appelé du verdict de meurtre au premier degré soutenant que le juge avait erré dans ses directives et qu’il s’agissait plutôt d’un meurtre au second degré. Un appel qui a été rejeté en juin 2000.
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