Protéger la planète, une bouchée à la fois
Saviez-vous qu’un quart des émissions de gaz à effet de serre d’un québécois moyen est destinée à son alimentation? En effet, les aliments ont un impact environnemental dans leur phase de production, de transport, d’emballage et de gestion en fin de vie.
Mais il faut bien se nourrir, me direz-vous! Oui, et il y a moyen de le faire en essayant nos conseils pour adopter une alimentation équilibrée, savoureuse, éthique et écologique!
Les aliments à base de plantes
Manger moins de produits animaux… mais mieux : un geste pour soi et pour l’environnement! Avec l’argent économisé, on pourra se permettre des produits de meilleure qualité : faits avec amour par des gens d’ici. Commencez par intégrer un repas sans viande par semaine, en remplaçant la protéine animale par une protéine végétale dans une recette aimée (ex. : spaghetti, chili ou pâté chinois!).
Les aliments locaux et de saison
On ne vous apprend rien en vous disant que plus la distance entre le champ et l’assiette est courte, meilleur est l’impact environnemental. En outre, les aliments sont plus savoureux, on encourage les producteurs locaux et les fluctuations mondiales du coût des aliments nous impactent moins.
Comment? En visitant les marchés locaux, en s’abonnant à des paniers de légumes (agriculture soutenue par la communauté), en cultivant soi-même un potager et en faisant de l’autocueillette.
Afin de manger local tout au long de l’année, pensez à ces légumes, qui ne sonnent peut-être pas « sexy », mais qui font traditionnellement partie de notre culture culinaire : courges, choux, navets, panais, céleri rave, etc.! La transformation, les conserves et la congélation seront aussi vos meilleures alliées!
Les aliments achetés en vrac
Dépeint comme hors de prix, l’achat en vrac peut toutefois vous faire sauver des sous en vous permettant de n’acheter que la quantité requise, et donc, d’éviter le gaspillage. Afin d’intégrer davantage de vrac à son alimentation, commencez avec les produits plus légers qui vous reviendront moins cher, par exemple : les épices, les légumineuses, les céréales et les fruits séchés.
Les aliments biologiques
De la même façon, on peut privilégier l’achat biologique lorsque la différence monétaire n’est pas énorme. C’est notamment le cas pour les bananes, le tofu, les laits végétaux, les légumineuses et certaines céréales, etc. Visiter la section biologique à l’épicerie peut s’avérer profitable!
Plusieurs producteurs locaux n’utilisent ni pesticides ni herbicides sans toutefois en avoir la certification : renseignez-vous!
En bref
Pour notre santé et notre environnement, donnons-nous le défi d’intégrer un peu de changement à notre assiette! Alors? Quelle astuce allez-vous essayer?
Chronique « Les temps changent… pas que le climat! » réalisée par Co-éco, en partenariat avec les MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup et Les Basques.
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