Invasion de chenilles à Saint-Antonin
Saint-Antonin – Des résidents du secteur est de la rue Principale à Saint-Antonin cohabitent, depuis quelques semaines, avec des locataires indésirables. Des milliers de chenilles sont venues s’établir dans ce secteur boisé, ravageant les arbres et nuisant à la vie extérieure du voisinage.
Rencontré le mercredi 31 juillet par l’Info Dimanche, un couple de résidents, Harmel Lavoie et Carmen Malenfant, témoignait de la situation. «Ça fait déjà une quinzaine de jours que ça dure et je suis allé voir le maire samedi dernier, raconte M. Lavoie. Nous étions les deuxièmes à venir voir le maire avec ce problème. C’est la première année que ça arrive et personne ne sait pourquoi. »
« Je me suis renseignée sur un site Internet traitant des chenilles du Québec et j’ai pu identifier nos visiteuses comme étant des chenilles à houppe blanche, indique Mme Malenfant. Nous savons qu’elles feront leur coccon et se transformeront en papillon d’ici deux semaines. J’ai également appris qu’elles s’établissent selon des cycles de deux à quatre ans, alors elles reviendront les prochaines années. »
M. Lavoie arrose les inopportunes d’un insecticide biologique, à mesure qu’ils les voient. Ils les écrasent également, souhaitant ralentir leur progression sur son terrain et du même coup, le nettoyer du mieux qu’il peut de leur présence envahissante. Elles ont déjà mangé toutes les feuilles de nombreux arbres du voisinage ainsi que sur le terrain boisé privé situé à l’arrière de cette portion de la rue Principale. On les voit par dizaines, juchées sur la corde à linge, glisser des branches des arbres meurtris, sur leur fil. Elles ont pris possession des lieux et elles sont visibles sur la galerie, la plate-bande de fleurs, le parterre.
« Je n’ose plus étendre de vêtement sur la corde à linge et nous ne profitons plus de notre terrain. Nous espérons seulement qu’elles n’entreront pas dans la maison », s’inquiète Mme Malenfant.
Info Dimanche a joint à ce sujet le directeur des travaux publics de la municipalité, Jean Labonne : « Les experts contactés ont indiqué que dans ce cas, il n’y a rien de mieux à faire que de les attraper et de les tuer. Il faut prendre en considération que les chenilles se sont établies près de maisons et, entre autres, d’une garderie. »
Ces faits limiteraient l’utilisation à grande échelle d’insecticide. De plus, les fautives ne mangeraient que les feuilles des arbres, sans les tuer. D’autres solutions devront être découvertes pour rétablir la situation. Il faudra attendre leur éclosion pour savoir si les papillons créeront d’autres problèmes.
5 commentaires
Nous avons vécu le meme probleme en Abitibi,l'insecticide n'agit pas la meilleure solution c,est un mélange d'huile végétale et savon liquide a vaisselle que tu mélanges et tu le pose avec un pinceau sur le tronc de tes arbres pour les empecher d,y monter et la meme chose sur les fondations de ta maison et les rebords de fenetres ca les faits glissé et elles restent au sol. Mais il faut recommencer apres une pluie. Bonne réussite ancienne résidente de riviere-du-loup