Incendie à L’Isle-Verte: les mots ne suffisent pas
L’Isle-Verte – Bien difficile de trouver les mots justes pour décrire une telle catastrophe humaine et sociale, qui provoque dans une communauté si paisible comme L’Isle-Verte une tristesse sans mesure et un branle-bas de combat avec lequel à peu près personne n’est familier.
De nombreuses personnalités du milieu politique se sont déplacées sur les lieux et nous avons pu recueillir quelques commentaires de leur part au cours de l’avant-midi.
PASCAL BÉRUBÉ
« Faut être ici pour réaliser toute l’ampleur de ce drame. On ne croise pas grand monde dans la rue, par pareille température. C’est un scénario horrible, dans un froid glacial, avec un feu destructeur. C’est la pire situation qu’on puisse imaginer ! »
>> VIDÉO DE L'INCENDIE DE L'ISLE-VERTE
JEAN D’AMOUR
Jean D’Amour était visiblement atterré de la tragédie. « Ça arrache le cœur ! Une personne appuyée à un mur qui se demande si son père va être sauvé du brasier, quel drame ! C’est inimaginable ! »
GAÉTAN LELIÈVRE
« Nous devions avoir une rencontre mercredi après-midi pour discuter de la Politique nationale de la ruralité. La gravité de la situation nous a fait annuler ce rendez-vous. C’est un drame incroyable que vit la communauté de L’Isle-Verte, qui nous touche tous profondément. »
FRANÇOIS LAPOINTE
« C’est une grande tragédie. Ce violent incendie est arrivé si rapidement. Les gens qui ont combattu l’incendie et les proches des disparus vont avoir besoin d’un support psycho-social pour traverser une aussi grande épreuve. »
EN BREF
Pompier à temps partiel à Cacouna, Ghislain Pelletier relate être arrivé en renfort sur le site de l’incendie vers 3 h 15 avec 10 autres collègues du service d’incendie de sa municipalité et tous les effectifs : autopompe, tanker, unité d’urgence et la jeep.
« Faut être fait fort pour travailler sur une pareille opération », explique le solide gaillard, qui est aussi opérateur de machinerie lourde. Les conditions dans lesquelles les sapeurs pompiers ont dû combattre cet incendie sont les pires qu’on puisse imaginer avec un froid d’une rare intensité, des vents du nord d’une grande vélocité.
Mais la suite des opérations est aussi très délicate, explique M. Pelletier, car il faut faire preuve d’une grande minutie à la recherche dans les décombres des corps des personnes disparues.
Amélie Thériault, du Service des loisirs, avait été mandatée par la municipalité pour faciliter le travail des nombreux journalistes présents sur les lieux.
La mairesse Ursule Thériault, en vacances à l'extérieur du pays (Floride), sera de retour vendredi en cours de journée.
3 commentaires
en pareil circonstance.
Merci de publier mon commentaire.
Azzeddine de Montréal,