Une évaluation psychologique demandée pour Caroline Lampron
Rivière-du-Loup - La responsable d'un service de garde en milieu familial affilié au Centre de la petite enfance (CPE) de Rivière-du-Loup, Caroline Lampron, subira une évaluation psychologique, à la demande de la défense. Elle reviendra en cour le 16 mai pour des accusations de voies de fait causant des lésions.
La femme de 37 ans de Rivière-du-Loup, représentée par Me Claude Simard, a été formellement accusée de voies de fait sur trois jeunes victimes le 8 décembre au palais de justice de Rivière-du-Loup. Elle se serait livrée à des voies de fait en octobre sur deux enfants de moins de trois ans, causant des lésions à l'un d'entre eux. Selon l'acte d'accusation, elle aurait également sévi en novembre 2013, causant des lésions corporelles à un autre enfant de deux ans.
L'accusée a été arrêtée le 30 novembre après une enquête de la Sûreté du Québec. La veille de son arrestation, le bureau coordonnateur du CPE de Rivière-du-Loup a affirmé que la responsable du service de garde en milieu familial avait été suspendue. Les enfants ont été replacés au sein de l'offre de services du CPE.
Il est interdit pour l'accusée d'entrer en contact avec ses trois présumées victimes, de même qu'avec leur famille immédiate. Il lui est également interdit d'occuper un emploi rémunéré ou bénévole qui la place en relation de confiance avec des personnes d'âge mineur. Une ordonnance de non-publication a été émise afin de protéger l'identité des présumées victimes.
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