Pornographie juvénile : Charles Roy est remis en liberté sous condition
Le sexagénaire Charles Roy, arrêté dans sa résidence de la rue Lafontaine à Rivière-du-Loup le 26 avril pour possession, distribution et production de pornographie juvénile, a été remis en liberté le 18 mai jusqu'à la tenue de son procès sous une pléthore de conditions à respecter.
Il devra en tout temps demeurer dans le district judiciaire de Kamouraska, à Saint-Pascal, chez un membre de sa famille. Il lui sera interdit de posséder un appareil lui permettant d'accéder à Internet, ou encore un appareil photo. Le juge Martin Gagnon, qui siégeait au palais de justice de Rivière-du-Loup, a souligné que l'accusé serait pratiquement en prison à la maison. Ce dernier devra également garder la paix et avoir une bonne conduite.
Charles Roy devra respecter une interdiction de se trouver dans un lieu public s’il y a des personnes âgées de moins de seize ans tels qu'une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire, en vertu de l'article 161 (a) du Code criminel. Il lui est également interdit d'avoir des contacts avec une personne de moins de 16 ans, sauf en présence d'un membre de sa famille chargé de le surveiller.
Il aura également la responsabilité d'entamer des démarches afin de suivre une thérapie et de recevoir de l'aide en lien avec sa déviance sexuelle. La date de son retour en cour pour la suite des procédures judiciaires a été fixée au 29 aout prochain.
ACCUSATIONS
Charles Roy fait face à 11 chefs d’accusation relatifs à de la production, de la distribution et de la possession de pornographie juvénile pour des gestes commis sur une période de 10 ans.
Son arrestation à son domicile de la rue Lafontaine a fait grand bruit en avril, alors que des bombes assourdissantes avaient été utilisées. L’opération a été menée par l’Équipe d'enquêtes sur l'exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec en collaboration avec le Groupe tactique d'intervention, et le poste de la MRC de Rivière-du-Loup.
ORDONNANCE DE NON-PUBLICATION
Une ordonnance de non-publication a été rendue, à la demande de la défense, représentée par Me Claude Simard. La preuve recueillie, les renseignements fournis ou les observations faites et les raisons données par le juge lors de l'enquête sur remise en liberté ne peuvent être publiés ou diffusés de quelque façon que ce soit.
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