La présumée victime témoigne au procès de Claude Leblanc
La présumée victime d’agression sexuelle dans le dossier de Claude Leblanc a témoigné devant le juge et le jury le 1er juin au palais de justice de Rivière-du-Loup. Elle a relaté les faits qui se seraient déroulés alors qu’elle était âgée de 14 à 17 ans.
«Je n’en ai jamais parlé, sauf à ma mère il y a quatre ans», a-t-elle raconté à la procureure de la Couronne, Me Manon Gaudreault. Elle a livré en détails sa version des faits et les nombreuses agressions qui auraient été commises par l’accusé dans sa résidence, et dans son véhicule, notamment près de Saint-Cyprien. La présumée victime a également souligné qu’elle avait continué de voir M. Leblanc par peur de représailles.
Lorsque la procureure de la Couronne lui a demandé le nombre d’incidents qui se seraient produits dans la résidence de l’accusé, le témoin a éclaté en sanglots. «Je ne peux pas le dire, c’est arrivé trop souvent», a-t-elle laissé tomber.
Claude Leblanc est demeuré impassible, la tête baissée, assis de l’autre côté de la salle d’audience, dans le box des accusés. Le contre-interrogatoire du témoin se poursuivra le 2 juin.
JURÉS
Après avoir omis de se présenter le 31 mai au palais de justice de Rivière-du-Loup, le juré numéro 9 a été finalement remplacé par le juge Louis Dionne. Le jury est donc composé de cinq femmes et sept hommes qui auront à décider de la culpabilité de l’accusé.
Rappelons que Claude Leblanc, âgé de 76 ans de Témiscouata-sur-le-Lac, est accusé d’avoir effectué des attouchements et incité cette victime à faire de même, en plus de faire face à un chef d’accusation relativement à une agression sexuelle. L’accusé se trouvait en situation d’autorité et de confiance vis-à-vis sa victime.
Une ordonnance de non publication interdit la divulgation de toute information qui pourrait permettre d’identifier la victime dans ce dossier.
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