Deux ans de prison pour Jonathan Touzel
Jonathan Touzel, à l’origine d’un face-à-face mortel à la suite d’un dépassement dangereux survenu sur l’autoroute 20 à la hauteur de Rimouski le 11 mai 2017 a plaidé coupable aux six chefs d’accusation auxquels il faisait face au palais de justice de Rimouski. Il a été condamné, le lundi 22 octobre, à deux ans moins un jour de prison.
À sa libération, l’individu de 29 ans sera soumis à une probation de deux ans. Il lui est aussi interdit de conduire un véhicule moteur pendant les quatre ans suivant sa peine. Touzel faisait notamment face à des accusations de conduite dangereuse causant des lésions corporelles et de conduite dangereuse causant la mort.
Lors de l’accident, un homme d’une soixantaine d’années de Rimouski qui prenait place dans le véhicule heurté de plein fouet a perdu la vie. Le passager de Jonathan Touzel avait aussi été grièvement blessé. Selon le rapport de la coroner, le véhicule de l'accusé circulait à 151 km/h au moment de l'impact.
Touzel n'avait aucun antécédent judiciaire. Il avait toutefois été radié de son ordre professionnel en janvier 2017.
RADIATION
Jonathan Touzel a été radié de l’Ordre professionnel des technologistes médicaux du Québec pour des gestes qui remontant à 2015 à l’hôpital de Notre-Dame-du-Lac de Témiscouata-sur-le-Lac.
On reprochait au technicien médical «d’avoir fait défaut d’exercer sa profession selon les normes de pratique généralement reconnues et a commis des actes dérogatoires à la discipline des membres, à l’honneur ou à la dignité de sa profession».
Le jeune homme avait transmis un résultat erroné pour une analyse d’hémoglobine prélevée par microméthode de son propre échantillon sanguin, et avait altéré son propre échantillon sanguin pour ensuite effectuer une analyse de formule sanguine complète de cet échantillon sachant que celui-ci était altéré.
Dans le jugement du conseil de discipline de l’Ordre, on peut lire qu’au cours de l’été 2016, M. Touzel a informé le Syndic qu’il avait éprouvé depuis plusieurs années «de très sérieux problèmes de consommation de drogues» et que son état de santé était précaire.
Pour l’avocat du technicien médical, son client était en bonne voie de réhabilitation. «Il a 27 ans et espère un jour être en mesure de reprendre l’exercice de sa profession», peut-on lire.
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