Quatre enquêtes criminelles non-résolues à Saint-Simon et Trois-Pistoles
Quatre enquêtes criminelles touchant trois jeunes femmes et un homme à Trois-Pistoles et Saint-Simon-de-Rimouski sont toujours ouvertes afin d’être résolues par la Sûreté du Québec. Le sergent Claude Doiron assure que même si certains de ces crimes datent de plusieurs dizaines d’années, les nouvelles informations reçues du public peuvent toujours contribuer à les élucider.
Éric Gagnon, âgé de 27 ans au moment de sa disparition, a été vu pour la dernière fois dans la nuit du 26 mai 1996, vers 1h30 du matin alors qu’il reconduisait une amie au bar Le Bellevue dans le secteur de Trois-Pistoles. Les éléments de l’enquête récoltés par la SQ laissent croire qu’il serait rentré chez lui par la suite. Il ne sera jamais revu. Selon son entourage, M. Gagnon avait un rendez-vous qu’il attendait avec impatience, prévu dans les jours suivant sa disparition. Il ne l’aurait pas manqué volontairement.
RETROUVÉES SANS VIE À SAINT-SIMON-DE-RIMOUSKI
Le 10 août 1967, Suzanne Gilbert et Denise Picard, deux adolescentes de 17 ans, ont été retrouvées sans vie dans un chalet de l’Anse à Pierre-Jean à Saint-Simon-de-Rimouski. Les deux adolescentes habitaient Montréal.
MEURTRE À TROIS-PISTOLES
Le 5 octobre dernier, la Sûreté du Québec annonçait que l’enquête sur le meurtre non-résolu de Jacynthe Tremblay s’étant déroulé à Trois-Pistoles en 1978 avait connu du développement. Les agents de la SQ ont effectué des vérifications le 3 octobre à Rivière-du-Loup en lien avec un suspect décédé.
Jacynthe Tremblay, âgée de 23 ans au moment des faits, a été assassinée le 21 décembre 1978 entre 23 h 30 et 0 h 30 à son appartement du 334, rue Jean-Rioux, à Trois-Pistoles. L’analyse de la scène de crime par la SQ a démontré qu’elle a lutté contre son agresseur. La jeune femme travaillait à l’époque dans le domaine de la restauration et était appréciée de son entourage. Selon les informations de la SQ, les membres de sa famille souhaitent faire la lumière sur les raisons de l’agression dont elle a été victime.
Toute information pouvant aider à résoudre ces crimes peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.
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