Perquisition décevante pour les policiers
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Au final, dans l’appartement 6 du 540, rue Lafontaine, les policiers ont saisi une petite quantité de cannabis, une dizaine de comprimés ressemblants à de la méthamphétamine, un peu plus de 1 000 $ en argent ainsi que différents objets et articles reliés au trafic de stupéfiants. La présence d’un maître chien de la Sûreté du Québec n’aura pas été d’un grand secours.
« Effectivement, c’est moins que ce que nous escomptions retrouver sur place. Mais la somme de ce qui a été retrouvé dans l’appartement nous confirme qu’il y avait bien du trafic de stupéfiants à cet endroit », admet la relationniste du Service de la sécurité publique de Rivière-du-Loup, Johanne Levasseur.
D’ailleurs, l’homme de 37 ans arrêté sur place hier sera accusé de possession de stupéfiants dans le but dans faire le trafic, de trafic de stupéfiants et de bris de probation. Sa conjointe, une jeune femme de 21 ans, a aussi été arrêtée. Elle se trouvait en possession de substance s’apparentant à du cannabis.
Incarcérés jusqu’en soirée, ils ont été libérés par voie de sommation. Rappelons que l’homme de 37 ans se trouvait déjà en liberté probatoire et est connu des services policiers.
Méthamphétamine
Actuellement, les policiers se font prudents et parlent de substance ressemblant à de la méthamphétamine. C’est qu’il n’est pas rare que les laboratoires clandestins coupent de façon extrême dans la drogue, au point de produire un ratio allant même jusqu’à 20 % de comprimés ne contenant que de la caféine.
Avant de parler de méthamphétamine, il faut donc déterminer qu’il ne s’agit pas de comprimés de caféine. « Effectivement, c’est pourquoi sur la rue on entend à l’occasion que la « peanut» (nom donné au comprimé de méthamphétamine) ne vaut pas de la "chnoute". C’est que le consommateur vient de tomber sur un comprimé de caféine », raconte Johanne Levasseur.
Composition
On le sait, les drogues dites chimiques ou de synthèse sont composées de nombreux produits chimiques dangereux. « La fameuse "peanut" fait partie des drogues bas de gamme. C’est une drogue cheap et dangereuse de par sa composition. Elle doit sa popularité à son prix et sa capacité d’accoutumance », conclut la relationniste.
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