Un feu de cheminée et le bon réflexe
Le capitaine Mayer explique : « Le tuyau de sortie était rouge, pour eux c'était évident qu'il y avait un feu de cheminée. Ils ont donc placé à l'intérieur du poêle à combustion lente une pile de journaux imbibés d'eau. À notre arrivée, la situation était déjà sous contrôle. La vapeur d'eau qui s'en élève va monter dans le conduit et refroidir la cheminée. »
Photo : François Drouin
Cette façon de faire permet de venir à bout du feu de cheminée sans endommager les éléments constituant la cheminée. L'injection d'eau froide par exemple, risquerait de fendre ou de déformer la cheminée.
Si les résidents ont eu la présence d'esprit, voire la bonne intuition pour combattre le feu, le capitaine suggère l'utilisation d'autres matériaux lorsqu'on est aux prises avec un début de feu de cheminée. « Le plus simple est de prendre un rouleau d'essuie-tout ou de papier de toilette, de bien l'imbiber et de le placer dans le poêle. » Sans oublier d'appeler les pompiers, bien évidemment.
En plus d'éviter de possibles dommages à votre résidence, vous faciliterez le travail des pompiers.
« Un ramonage annuel est aussi très important. Les poêles homologués EPA ont la propriété de rebrûler les gaz de combustion. Ce faisant, les gaz qui s'échappent, car la combustion se fait à basse température, vont se coller sur les parois de la cheminée et vont "créosoter" à la longue. On recommande de faire une bonne attisée une fois par semaine pour décrasser le créosote », ajoute Moïse Mayer.
Le camion 214 s'est présenté vers 18 h. La caméra thermique a été mise à profit. Aucun point chaud n'ayant été observé au rez-de-chaussée et dans l'entretoit, les pompiers ont procédé à la remise de propriété un peu passé 18 h 05.
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