Errare humanum est, ou plutôt l’erreur est humaine, est un proverbe latin dont nous oublions de plus en plus la signification. Il y a environ quelques décennies, nos ancêtres étaient très tôt confrontés à un mariage dans lequel ils étaient engagés jusqu’à la fin de leur vie. D’ailleurs, cette pression sociale était présente dans d’autres sphères de leur vie. Pour ma génération, c’est la question du choix de carrière qui est ardue.

Personnellement, j’ai préféré m’inscrire dans un programme préuniversitaire puisque je n’étais pas tout à fait certaine du métier que j’allais vouloir adopter pour les 40 prochaines années de mon existence. Immédiatement, j’ai eu un coup de foudre pour la publicité, l’enseignement, les relations industrielles, le journalisme, la philosophie et j’en passe. Au fil de mes recherches, j’ai réalisé que peu importe le choix que je faisais, des avantages et des inconvénients étaient présents.

Plus important encore, j’ai réalisé que je voulais me consacrer à tous ces domaines. Je les aimais et les aime tous encore. C’est après discussions et réflexions que j’en suis venue à une conclusion : pourquoi n’en choisir qu’un seul? Il y a-t-il une loi spécifiant que nous devrions conserver le même emploi jusqu’à 65 ans?

Là où je veux en venir, c’est que tout le monde a le droit de se tromper et/ou d’étudier dans un domaine qui n’est pas à son image, se renvoyant parfois aux choix des parents. Par contre, aucune connaissance ne peut être considérée comme une erreur, mais plutôt comme une expérience.

Pour ma part, je suis prête à faire un million d’expériences. J’ai enfin trouvé ce que j’allais faire de ma vie : Apprendre.