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Des bâtiments renaissent dans toute leur gloire

durée 23 novembre 2013 | 07h40
  • Cathy Gagnon
    Par Cathy Gagnon

    journaliste

    Rivière-du-Loup – René Pelletier redonne vie à plus d’un édifice à la fois. Actuellement, plus de huit bâtiments sont en chantier dont le moulin de L’Isle-Verte et l’entrée du métro Place de la Bastille à Paris, malheureusement détruite. Il cumule un total de 12 réalisations jusqu’à maintenant.

    MAISON LOUIS MARQUIS

    Située au 35 de la rue Hôtel-de-Ville, la Maison Louis Marquis aura subi certaines transformations au fil des ans. L’art de M. Pelletier permet de la retrouver telle qu’elle était à sa création. Construite autour de la deuxième décennie du vingtième siècle, cette maison a d’abord appartenue à Louis Marquis, homme d’affaires de la rue Lafontaine et boucher de profession.
    Selon les recherches de M. Pelletier, il identifie clairement l’atelier de M. Marquis qui était construit, à l’époque, directement à gauche et collé à la propriété.

    Au cours de son histoire cette maison aura eu plusieurs propriétaires, notamment les frères des écoles chrétiennes y auront résidé. On retrouve encore les initiales L.M., pour Louis Marquis, dans le verre de la porte d’entrée principale.

    DEUX HÔTELS D’IMPORTANCE

    Construit au début du siècle, l’Hôtel Victoria a été victime d’un incendie en 1959. Il était situé où se trouve actuellement le bâtiment abritant la quincaillerie Chartier, en haut de la rue Lafontaine. Institution florissante, elle bénéficiait des activités générées par le chemin de fer, tout près.

    L’Hôtel Napoléon Anctil était situé sur l’autre rive, juste en face de la précédente, sur le site où se trouve actuellement le stationnement de la Caisse Populaire, collé au pont Dumont-D’Amour. Une partie de son terrain arrière a été emporté, en 1941, lors d’un des nombreux débordements de la rivière. M. Pelletier a d’ailleurs retrouvé, au bord de la rivière, des briques rouges provenant des ruines de l’hôtel. Il s’en est servi pour sa reconstitution.

    L’artiste féru d’histoire raconte qu’à l’époque, à l’Hôtel Victoria avait un permis d’alcool mais pas à l’Hôtel Anctil, selon les désirs du curé Vézina de Saint-Ludger qui s’y opposait farouchement. M. Pelletier ajoute que, comme plusieurs constructions similaires de l’époque, l’Hôtel Anctil était construit avec des hauteurs de plafonds différentes pour chaque étage soit 12 pieds de haut au premier étage, 10 pieds au second et 8 pieds au troisième.
     

     

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