Atteint d’un cancer incurable, Michel Boucher se dit miraculé
Trois-Pistoles – Atteint d’un cancer que les spécialistes en oncologie de l’Hôpital de Rimouski qualifiaient alors d’incurable, Michel Boucher a pourtant survécu à la terrible maladie.
En 1991, les oncologues Georges Ouellet et Joffrey Allard lui ont diagnostiqué un cancer normalement incurable en raison de la présence d’un neuroblastome, une tumeur maligne de la glande médullosurrénale. On lui donnait entre deux mois et un an d’espérance de vie.
Tout s’est déroulé en l’espace de deux mois, raconte l’homme de 59 ans de Trois-Pistoles. De pénibles douleurs au dos en novembre 1991 l’ont incité à consulter et il a appris après analyse de son cas que son état était très grave, que la mort l’attendait irrémédiablement.
« J’ai senti en début de décembre que ma situation allait en empirant. J’ai alors reçu des traitements de chimio et en février, il n’y avait plus trace de rien, la tumeur avait disparu. Les traitements ont arrêté parce que j’étais guéri! »
Jamais de séquelles par la suite, l’homme était revenu à l’état neuf.
« Après avoir appris la gravité de ma maladie, je me suis mis à invoquer Mère Marie Élizabeth. J’ai prié tout le temps. Ma femme et moi sommes croyants mais pas à l’excès. »
Il a prié tant et tant Mère Marie Élizabeth, Élizabeth Turgeon de son nom de fille, que son état s’est mis à s’améliorer, jusqu’à la rémission totale. Sa guérison a été médicalement analysée et reconnue.
Michel Boucher, un miraculé de la science médicale ou de la prière? Il est grand le mystère de la foi, diront les plus croyants. Mais d’un simple point de vue médical, contre toute attente, les traitements de chimio auxquels a été soumis le patient auraient-ils produit l’effet escompté et éradiqué la tumeur ? Peut-être bien que oui ! Dans ce cas-ci, disons que prière et chimio ont fait bon ménage.
Quoiqu’il en soit, 23 ans plus tard, l’homme se porte très bien, il jouit pleinement de la vie, et Mère Marie Élizabeth, de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire, sera béatifiée sous peu en raison de ce miracle qu’on lui attribue.
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