Par Alina Kwan

« C’est hyper important de se préoccuper de l’environnement, car notre terre est de plus en plus malade » dit Daniel Lévesque, préposé et opérateur au site d’enfouissement. La plupart des gens sont en accord et, bien que le Québec génère une grosse quantité de déchets par rapport aux autres provinces, on voit que Rivière-du-Loup est un vrai leader en ce qui concerne l’environnement.

Comme les autres municipalités du Québec, Rivière-du-Loup travaille fort pour accomplir les objectifs fixés par le gouvernement du Québec.  On va rehausser d’au moins 65% la valeur des matières résiduelles pouvant être recyclées, compostées ou réutilisées en plus d’éliminer sans risques les déchets.  Le but, c’est de rendre les villes plus écologiques.

Il semble que Rivière-du-Loup soit déjà sur le bon chemin.  Dans les dernières années, la ville a gagné de nombreux prix pour les aménagements environnementaux.  Rivière-du-Loup était la première ville au Québec à avoir adopté une politique de gestion de l'eau et à avoir une loi privée qui permet de donner des crédits d’impôts aux entreprises « vertes ».

Présentement, il y a deux projets embryonnaires que la ville voudrait réaliser d’ici 2010.  « Le premier c’est le captage, la destruction ou la revalorisation des biogaz générés par la décomposition des déchets enfouis au site » explique Éric Côté, Directeur du service de l’environnement. Le deuxième s’agit du détournement de l'enfouissement et la valorisation des matières organiques : « Nous étudions la possibilité d'utiliser les gaz provenant de la décomposition des matières organiques comme biocarburant. »

Les Louperivois devraient être fiers parce que leur ville prend la bonne direction.