La langue : l’aspect le plus déterminant de la culture
Rivière-du-Loup - Voici le tout premier texte d'une nouvelle série de 10 écrits par les étudiants de l'École de français du Cégep de Rivière-du-Loup.
Comme vous pourrez le constater, le travail et les efforts des étudiants de la session d’été 2010 sont titanesques. Vous trouverez des articles sur une variété de sujets en passant par les arts, la vie à Rivière-du-Loup et bien attendu la gastronomie, qui fait la réputation de notre ville.
Par Ariella Fuchs et Haitham Kharrat
Il y a toujours eu beaucoup de différences entre les cultures francophone et anglophone. À travers l’histoire, ces différences avaient été évidentes quand on comparait les attitudes et les habitudes des gens québécois et de ceux qui viennent du reste du Canada. Par contraste, notre monde aujourd’hui en est un ou c’est important de reconnaître que des stéréotypes pourraient être juste des préjugés.
C’est important de déconstruire ces stéréotypes pour mieux comprendre les cultures anglophone et francophone et pour voir les nombreuses similitudes et chevauchements entre les deux. En plus, comme ça, on peut réduire les barrières nationales qui sont dominées par des polarisations injustes.
Pour les raisons déjà mentionnées, nous avons décidé d’analyser les différences entre la culture québécoise et la culture du reste du Canada. En demandant des entrevues à plusieurs personnes québécoises, nous avons constaté que la partie la plus unificatrice de la culture québécoise est la langue. Nous ne l’avions jamais pensé auparavant comme décrit par Pascal Dionne : «c’est dommage qu’il y a moins emphase sur la langue française et que nous commençons très vite a apprendre l’anglais».
Cette idée a été renforcée par Julie Corbin, quand elle nous a également déclaré : «je n’aime pas que parfois [les anglophones] n’essayent pas de parler en français, même quand ils nous rendre visite ici au Québec, surtout à Montréal».
Une autre chose que nous avons trouvé par les entrevues est que beaucoup de gens québécois ne voyagent pas dans le reste du Canada. Curieusement, cela soulève la question de savoir pourquoi les québécois restent ici plutôt que de visiter d’autres provinces au Canada (comme le font les autres canadiens ici, même s’il y a une barrière linguistique) alors qu’ils semblent être relativement plus familiers avec la langue anglaise que nous avec le français.
Cette question et d’autres similaires sont difficiles à résoudre en si peu de temps, mais le moins qu’on puisse faire est de nous immerger dans la culture de chacun des autres et d’apprendre autant que possible les uns des autres.
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