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De Rivière-du-Loup à Nagasaki: des Soeurs de l'Enfant-Jésus de Chauffailles en plein coeur de la guerre

durée 24 octobre 2018 | 10h39
Jo-Annie Lagacé
duréeTemps de lecture 2 minutes
Par
Jo-Annie Lagacé

Bientôt 75 ans. Une éternité presque. Mais l’éternité ne sera jamais assez longue pour oublier toutes les atrocités qui se sont jouées pendant la Deuxième Guerre mondiale. Alors que le climat d’incertitude politique mondial et la menace nucléaire des États-Unis et de la Corée du Nord est sur toutes les lèvres, il est plus que jamais primordial de se rappeler notre Histoire. Hiroshima et Nagasaki, et le funeste sort de centaines de milliers de personnes doit demeurer dans la mémoire collective…

Décembre 1941, le Japon entre officiellement en guerre en attaquant la base militaire américaine Pearl Harbor et en rejoignant les forces de l’Axe. Dans le pays, les étrangers occidentaux tentent de quitter par navire ce pays devenu hostile. Parmi ceux-ci, un groupe de religieuses des Soeurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles, dont sept originaires de Rivière-du-Loup, et qui finiront par demeurer captives des autorités nippones. Au travers de photographies, de séquences vidéos et de témoignages consignés par écrit, le réalisateur louperivois Alain Vézina est parvenu à retracer leur vécu et en faire un documentaire saisissant. Les Soeurs de Nagasaki, c’est le récit historique de ces femmes de foi, dont le destin est entremêlé par cette guerre planétaire. C’est également un legs pour les générations futures, une invitation à ne jamais oublier ce groupe de missionnaires, véritables emblèmes d’altruisme, de charité et de bonté.

À force de s’informer de l’actualité, de consommer des récits de fiction où les effets spéciaux dépassent l’imaginaire et rivalisent de réalisme et de brutalité, on en vient à croire qu’on devient insensible à ces images choquantes et révoltantes. Mais la vérité, c’est que jamais nous ne pourrons nous habituer à cette misère humaine, à ces images criantes de vérité. Des gens comme Alain Vézina, qui nous ramène l’histoire direct en plein visage, au moment opportun et qui nous rappelle que jamais nous ne devrions oublier ce par quoi certaines personnes et certaines nations sont passées, sont essentiels. Des oeuvres comme Les Soeurs de Nagasaki et son histoire, trésor longtemps oublié, sont des incontournables que nous nous devons non seulement de regarder, mais aussi d’encourager la diffusion par l’intérêt que nous y porterons. Et c’est ce que vous pouvez faire, le 28 et 29 prochain en vous rendant à la projection au Cinéma Princesse.

 

Pour lire le texte complet paru dans les pages d’Info Dimanche, c’est ICI.

La bande-annonce: 

commentairesCommentaires

1

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  • GB
    Gabrielle B.
    temps Il y a 6 ans
    Emouvant et fière de connaître cette histoire méconnue de religieuses héroïques durant cette guerre si destructrice