La Déesse des mouches à feu : la rébellion de l’adolescence
Marie Ève Dubé
Je trouve que le psychanalyste Raymond Cahn défini à merveille l’adolescence : « ce temps où la conjonction du biologique, du psychique et du social parachève l’évolution du petit homme. »
C’est en revêtant deux chapeaux différents que j’ai pu assister à la première diffusion en sol louperivois du roman québécois scénarisé « La Déesse des mouches à feu », écrit par Geneviève Pettersen en 2014. En effet, dans les années 1990, époque où se déroule notre histoire, j’étais, comme notre personnage principal, en plein cœur de mon adolescence. Et aujourd’hui, c’est en tant que parent que j’ai pu assister à la dégringolade de Catherine (Kelly Depeault).
Quelle époque pénible que la fin de l’enfance! La quête d’identité, la recherche du « moi », le besoin d’approbation des autres, de plaire, de liberté… Sans oublier les premiers balbutiements amoureux! Des moments difficiles, encore plus lorsqu’ils sont juxtaposés au divorce de ses parents. En effet, Catherine se retrouve coincée entre deux parents en crise qui n’arrivent pas à se parler, obligée de vivre avec les décisions de ces derniers. S’amorce donc, dans son cœur blessé, une crise existentielle et émotionnelle sans précédent qui teinteront les décisions qu’elle prendra afin de s’évader de ce monde devenu trop chaotique.
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