Creed III: Affronter son passé
Marie Ève Dubé
Quatre ans après Creed II, le troisième volet de la franchise « Creed » est finalement sorti dans nos salles. Par contre, c'est sans Sylvester Stallone, absent pour la première fois autant à l’écran qu’en tant que réalisateur, que nous retournons au ring.
Maintenant retraité de la boxe, Adonis Creed, ancien champion, jouit d’une vie un peu plus calme. Loin de la foule et des projecteurs, il s’occupe d’un gymnase où il entraîne de futurs et déjà très redoutables athlètes. Il peut également jouer son rôle de mari et de père en toute tranquillité. Sa vie prend un tournant imprévu lorsqu’il rencontre son ami d’enfance, Damian Anderson. Les 18 années qu’il a passées derrière les barreaux ne lui ont pas enlevé son rêve de devenir champion du monde de boxe. Bien au contraire, Anderson ressort aigri de la prison et il est profondément jaloux de la vie qu’a pu mener, en toute liberté, son ami d’enfance. Il le harcèlera et le poussera à bout afin d’avoir un ultime combat contre Creed, et prouver ainsi sa valeur.
Michael B. Jordan (Adonis Creed) et Jonatha Majors (Damian Anderson) sont au sommet de leur forme. Ils incarnent avec brio les amis d’enfance devenus les pires ennemis; la tension est palpable. Les combats sont solidement chorégraphiés. Même si Creed III se veut être un « spin-off » de Rocky, on oublie complètement l’absence de Stallone; on s’éloigne des films de l’époque. Le scénario est un peu mince, n’empêche que nous avons droit à un très bon divertissement.
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