Justicier 3: un voyage au coeur de la Sicile

J’ai toujours bien aimé Denzel Washington. Il a un petit je-ne-sais-quoi qui rend ses personnages très charismatiques et crédibles. Son regard probablement, et son indéniable talent naturel. Toujours est-il qu’il a toujours bien choisi ses rôles, et dès qu’il est la tête d’affiche d’un film, je sais déjà que j’irai le voir, sans même prendre le temps de regarder la bande-annonce. C’est donc tête première que je me suis dirigée en salle pour aller voir Justicier 3.

Vous rappelez-vous de cet agent des services secrets américains, Robert McCall, qui tentait, sans succès, de mener une vie paisible? Si oui, c’est que vous avez certainement visionné les 2 premiers films de la trilogie « Equalizer ». Malgré qu’il s’est exilé, cette fois, dans le sud de l’Italie, McCall (Denzel Washington) ne trouve pas la tranquillité tant souhaitée. Gravement blessé, il est secouru par un bon samaritain, soigné par un médecin local et même hébergé, le temps de sa convalescence, par ce dernier. L’intrigue se déroule dans le petit village d’Altamonte, un endroit paradisiaque situé en bord de mer, où tout le monde se connait. Des habitants sympathiques, chaleureux, des lieux de pierre et d'escaliers, des odeurs de poissons frais et de spaghetti. Cependant, la Camorra, mafia italienne, arrive et menace les villageois en imposant ses règles. Même s’il désirait ranger les armes, vivre en paix et incognito, McCall n’aura pas le choix de revêtir, une pour troisième fois, le chapeau du « gentil méchant ». Car même s’il est invincible et capable d'une rare violence, ce n’est pas par plaisir de tuer, mais par obligation de protéger les plus vulnérables. Il a horreur de l'injustice, que l'on s'en prenne aux gens sans défense. Et ces villageois, qu'il a appris à aimer, avec qui il a appris un nouveau mode de vie plus lent, avec qui il partage ses repas et le thé, sont les victimes de cette mafia sans pardon. Il devra donc faire le ménage pour que la paix revienne dans la petite bourgade afin d'y vivre des jours heureux. Finalement, les renforts arrivent avec une nouvelle agente du CIA, Emma Collins, interprétée par Dakota Fanning, qui apprendra beaucoup du célèbre Robert McCall, mais dont la présence sera très effacée (voir presque inutile) dans l'histoire.

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