Anxiogène du début à la fin
Marie Ève Dubé
J’adore, avec un grand «a«, les films qui sortent de l’ordinaire. J’aime être surprise. Après avoir visionné la bande-annonce du film « Le successeur », qui en dévoile juste assez pour piquer la curiosité, j’ai poussé un peu plus loin mes recherches… Quand j’ai vu la comparaison avec le grand Alfred Hitchcock, surnommé « le maître du suspense », j’ai tout de suite su qu’on aurait droit à quelque chose d’énorme. C’est donc avec beaucoup d’attentes que j’ai assisté à la projection de la coproduction du Canada, de la France et de la Belgique, «Le successeur».
Ellias Barnès (Marc-André Grondin) est un designeur dans le milieu de la mode. Il jouit d’une carrière florissante en étant à la tête d’une maison de haute couture à Paris. En conflit depuis 20 ans avec son père qui vit toujours au Québec, avoir un océan entre eux est un gage de paix d’esprit. Toujours est-il qu’Ellias devra revenir dans son pays d’origine; son père est décédé, il devra organiser les funérailles et régler la succession. Comme il est en train de lancer une nouvelle collection importante, il va essayer, sans succès, de léguer cette tâche à sa mère (ex-conjointe de son père). Il n’aura d’autre choix que d’y voir lui-même, tout en réglant à distance certains détails importants pour son lancement. Il est loin de se douter que cet événement va changer le cours de sa vie. Lorsqu’il va vider la maison paternelle, un legs des plus choquant va complètement le chavirer. Rien ne va plus, et c’est à partir de ce moment que l’on peut qualifier le deuxième long métrage de Xavier Legrand de thriller psychologique.
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