Lorsque «personne» devient «quelqu’un»
Marie Ève Dubé
L'injustice. Un mot si court, mais si révoltant. Elle a le pouvoir de me faire sortir rapidement de mes gonds. Humainement parlant, ça fait ressortir le mieux, tout comme le pire de nous. L'histoire de «L’homme singe» va troubler tous ceux qui ont en horreur la corruption. Agrippez bien votre siège, et préparez-vous à une descente aux enfers.
Kid est un homme profondément blessé. Les traumatismes qu'il a subis durant son enfance sont impardonnables et inoubliables. D'autant plus qu'il était empreint d'une naïveté d'enfant, d'une douceur et d'un respect envers tous les êtres vivants autour de lui, aussi petits soient-ils. Il n'avait pas mérité ce qui lui est arrivé. Tout son village fut incendié, sans aucune raison, et sa mère fut tuée sous ses yeux par un policier déchu.
Pire encore, le tout a été orchestré par un homme riche, dans le milieu politique, qui prône la paix et la non-violence... Un bel hypocrite. La colère gronde chaque jour en l'homme devenu adulte. Caché derrière un masque de primate, il se bat dans un club clandestin pour un salaire de misère. Il se fait ensuite engager par Queenie, propriétaire d'un bordel de luxe, plaçant ainsi ses pions pour assouvir sa soif de vengeance. Lors d'une bagarre, il est gravement blessé avant de tomber dans un cours d'eau.
Miraculeusement toujours en vie, Kid est ensuite recueilli par les «hijras», une communauté exclue du reste du monde, qui l’aideront à guérir son âme et son corps, et à se remettre sur pied. Il partira ensuite en guerre contre les gens de la haute société pour éliminer les véreux et sauver le pauvre peuple. Il aura principalement pour cible le gourou, devenu politicien, le même crapaud qui avait donné l'ordre de brûler son village d'enfance et de tuer sa mère.
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