L’arroseur arrosé
Marie Ève Dubé
Lorsque j’ai visionné la bande-annonce de «Abigail», j’ai tout de suite su que j’allais avoir beaucoup de plaisir à regarder ce film. Comme mentionné dans ma précédente chronique, j’ai en horreur toute forme d’injustice. Alors, quand des criminels se mettent eux-mêmes dans le pétrin… je ris fort à l’intérieur et je rêve de karma!
Au départ, l’histoire est un peu classique, basée sur le kidnapping d’une jeune fille en échange d’une rançon. On ne réinvente pas la roue. Où les choses se corsent, c’est que la jeune fille en question, Abigail, est en fait une vampire âgée de quelques centaines d’années et qu’elle a un goût particulier pour les jeux macabres. Et comme une enfant, elle aime jouer avec sa nourriture… sauf qu’il ne s’agit pas de spaghetti ici! Mais reculons un peu en arrière pour un peu plus de détails croustillants. Abigail (Alisha Weir), une ballerine de faussement 12 ans, a été kidnappée à la demande de Lambert (Giancarlo Esposito) par un groupe de cinq ravisseurs. Tous les détails étaient réglés au quart de tour.
On devait la séquestrer dans un manoir lugubre, isolé du reste du monde, à la décoration douteuse et surtout très mal éclairé. Elle devait y rester 24 heures, le temps que sa rançon de 50 millions de dollars soit payée par son père, un homme terrifiant que l’on ne connait que par ouï-dire (Matthew Goode). Chacun des ravisseurs avait un rôle à jouer. Ils ne se connaissaient pas et ne devaient donner aucun indice sur leur propre identité pour ne pas être incriminés au cas où les choses se passeraient mal. Et effectivement, ça ne se déroule pas comme prévu. Il est malheureusement déjà trop tard lorsqu’ils s’aperçoivent de l’immense erreur qu’ils sont en train de commettre et se retrouvent pris au piège, dans le manoir!
Pour lire la suite, c'est ici
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.