À quoi bon? Et deux charades!
Je pense que la pire question qu’on peut se poser est : « À quoi bon? ».
À quoi bon écrire, marcher, faire le ménage, classer, trier, travailler? À quoi bon planter des fleurs, nourrir les oiseaux, couper le gazon, pelleter la neige devant la porte? À quoi bon se lever le matin, à quoi bon vivre?
Si l’on commence à se poser ce genre de question, on est fini. Ratiboisé. Légume. Momie. Mort.
Il faut écrire pour se survivre, marcher pour garder la santé, faire le ménage pour n’être pas qu’un animal dans sa bauge. Classer, trier pour voir clair. Travailler pour améliorer le monde. Planter des fleurs pour embellir l’été, nourrir les oiseaux pour les rembourser de leurs chants, de leur beauté, de leurs ballets aériens. Couper le gazon pour mieux mettre en valeur fleurs, arbustes et rocailles. Pelleter la neige pour se faire un chemin vers la liberté. Vivre pour vivre. Parce que chaque jour la vie trouve quelque chose à nous donner… Même si parfois elle trouve quelque chose à nous prendre.
« À quoi bon? » est une question dangereuse, à moins qu’on ne la pose que pour mieux y répondre…
Comme vous avez résolu seulement la première de mes trois charades de la semaine dernière, je vous redonne ici les deux dernières.
Charade B :
Mon premier donne l’accord.
Mon deuxième est un souvenir de baptême, mais sans la finale –muette de toute façon!
Mon troisième? Tu dors dessus!
Mon quatrième précède les pas et suit le mai chez des voisins.
Mon tout peut être un grand homme ou une longue promenade.
Charade C :
Mon premier n’est pas dur, mais il est poétique.
Mon second n’est pas lourd, mais des grands y nichent.
Mon tout peut faire mal en diable!
Saurez-vous, cette fois, me déjouer? Je commence à croire que non! Alors je me prépare à vous donner les réponses jeudi prochain…
15 commentaires
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La solution pour la charade B :
Mon premier donne l’accord
La
Mon deuxième est un souvenir de baptême, mais sans la finale –muette de toute façon!
Fonts baptismaux : fonts sans la finale « s » muette, font.
Mon troisième? Tu dors dessus!
Taies d’oreillers : taies
Mon quatrième précède les pas et suit le mai chez des voisins.
Ne… pas, le ne obligatoire à la négation. Et Maine pour l’état voisin.
Mon tout peut être un grand homme ou une longue promenade.
La Fontaine ou le Parc Lafontaine.
La C donne bien du fil à retordre...
Mon premier donne l'accord: le LA.
mon deuxième est un souvenir de baptême, mais sans la finale -muette de toute façon: FONT, soit les fonts baptismaux auxquels on enlève le "s" final, muet de toute façon.
Mon troisième? Tu dors dessus... Une TAIE d'oreiller.
Mon quatrième précède le pas (NE pas dans les phrases négatives) et suit le mai chez des voisins (le maiNE des voisins américains).
Mon tout peut être un grand homme (Louis-Hippolyte LAFONTAINE) ou une longue promenade (la rue LAFONTAINE)...
À vous maintenant pour la charade C.
Je me dois d'ajouter qu'une autre personne, la semaine dernière, avait trouvé la bonne réponse à l'une des syllabes, mais pas aux deux. Mais je n'en dis pas plus!
J’ai passé par la guerre, le tonnerre, l’ulcère, la pierre, mais sans résultat.;o) Peut-être quelqu’un a une idée…
Mon premier: le mi(e) de M. Thériault
Mon second: graine: ce n'est pas lourd mais pour les grands qui y nichent... il faut attendre bien des années!
Mon premier n’est pas dur, mais il est poétique.
Las, un geste las, un coros las, donc mou, pas dur. La, la note de musique est poétique.
Mon second n’est pas lourd, mais des grands y nichent.
Aire
Mon tout peut faire mal en diable!
Laser, j’imagine qu’un tir de laser dans le front, ça doit réveiller en diable.
Bon, vous pouvez rire!
En fait, ce n'est pas la mie qui était bonne, c'est l'aire... Mais encore une fois, j'ai trop parlé!
Eh zut!
J'espère que M. Thériault aura d'autres excellentes idées pour en venir à bout... histoire de ne pas vous laisser gagner.
Qui n’est pas dur, mou. Mol est un synonyme de mou. Il y a le mol aussi en musique, ce serait assez poétique.
Mol
Mon second n’est pas lourd, mais des grands y nichent.
aire
Mon tout peut faire mal en diable. Un fichu mal de dents pour molaire. Là, tout se tient, je pense bien.
Je suis battu encore une fois! mais avouez que vous avez travaillé dur...