Les villes sont des êtres vivants
Les villes sont des êtres vivants. Elles ont une tête : l’hôtel de ville. C’est une tête parfois bien faite, parfois bien pleine, avec toutes sortes d’idées et de projets. Certaines débordent d’énergie, d’autres ont un penchant paresseux. Comme chez les autres vivants, la tête détermine souvent la santé de tout le reste!
Les villes ont des artères, où la circulation est plus ou moins fluide. Des fois une artère bloque carrément, alors il faut que la circulation soit détournée. Dans certains cas, il faut opérer : on ouvre, on remplace les tuyaux, on referme. Quand c’est bien fait, il n’y a pas de cicatrice.
Les villes ont des boutons parfois, des ulcères variqueux : un commerce fermé depuis des années qui suinte comme une plaie dans le tissu urbain. Les villes ont des parasites aussi, des poux qui la parsèment de leurs excréments : bouteilles cassées, flaques de vomi, papiers gras, graffitis grotesques, branches cassées, fleurs arrachées, poteaux tordus.
Les villes sont parfois belles, sous le soleil ou sous la neige. Elles sont parfois laides sous le smog et sous la gadoue. Elles ont beau se maquiller de néon, s’habiller d’arbres, se parer d’œuvres plus ou moins artistiques, les villes restent belles ou laides, au fond, à cause de leur âme. Et l’âme des villes, c’est l’humanité qui les habite.
Photo : www.zoomcommunication.net
Je crois entendre certains lecteurs : « Tiens, il n’a pas d’énigmes, aujourd’hui? »
Bon, bon… Juste deux petites faciles, pour faire mentir ceux (et celles) qui prétendent que mes problèmes sont toujours difficiles, voire tordus!
Première énigme :
Je peux être un carré d’épaule ou je peux être dans une situation désespérée, selon que je sois un nom ou un adjectif. Qui suis-je?
Deuxième énigme :
Je sers à diriger cavalièrement, mais si l’on m’ajoute une lettre, je dirige avec beaucoup plus d’apparat. Qui suis-je?
15 commentaires
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Comme le chantait Brassens dans "La balade des gens qui sont nés quelque part": "C'est vrai qu'ils sont jolis, tout ces petits villages (...) ils n'ont qu'un seul point faible, c'est d'être habités".
Pour la deuxième énigme, j’ai passé par le fouet, on se demande bien pourquoi, hein? Tu parles ;o) Par la cravache pour la façon cavalière, mais en ajoutant une lettre, j’ai fait chou blanc. Et bien sûr, le cavalier, celui qui dirige la danse avec la dame, rien. Ça fait que je me suis enlignée sur autre chose. La bague est souvent associée au pouvoir à celui qui la porte. Pour la façon cavalière, Richard Cœur de Lion portait aussi une bague, une chevalière…. Et si j’ajoute une lettre un « T » ça fait baguette pour le chef d’orchestre qui dirige avec plus d’apparat. C’était mon effort, si jamais ça peut servir à quelqu’un, tant mieux. Mais je me doute bien que ce n’est pas la réponse attendue. Comme on dit, 20 fois sur le métier, remettez votre ouvrage. Mais quand même…. Je me demande bien si en envoyant ce mail quelqu’un a déjà trouvé… Ce serait moins compliqué..
Encore un effort entre deux périodes de hockey?
Ceci dit, ma solution est plus simple. Et dans un sens, tu l'as presque trouvée sans le savoir... Je n'en dirai pas plus.
@ Madeleine: quand je te disais que tu avais presque trouvé... Je ne sais pas si ta bride a inspiré Annie, mais en tout cas, avoue que ma solution (rêne et reine) était plus simple: tu ajoutes un "i" et soudain, ce dont se sert le cavalier pour diriger sa monture devient une souveraine avec tout le tralala que cela implique.
Bon! Ma première énigme va-t-elle tenir encore un jour?