Juste un petit milliard… et d’autres mystères

Dans Le Soleil du mercredi 1er octobre, le chroniqueur Jean-Simon Gagné nous apprend que les guerres menées par les USA depuis une douzaine d’années ont coûté 2 000 milliards de dollars.  Gagné se demande ce qui aurait pu être fait avec une pareille somme, si on l’avait utilisée pour autre chose que pour brûler de la poudre, détruire des villes et tuer des humains.

C’est à pleurer.

Et moi je me demande (et je vous demande à vous, malins lecteurs) :  qu’est-ce que je pourrais faire avec une toute petite fraction de cette somme, avec un seul petit milliard?

Disons par exemple que je me présente à l’hôtel de ville de Rivière-du-Loup et que je paie les taxes de tous les citoyens, commerces inclus, pour une année. Il m’en coûtera un peu plus de 26 millions (merci Marie Lapointe); prévoyons des imprévus, je donne 30 millions au trésorier et chaque Louperivois reçoit un reçu en bonne et due forme.  Puis je vais à la Commission scolaire et je paie les taxes pour tout le monde (ce qui représente quand même un assez grand territoire!).  En gros 9 millions et demi (merci Guy Lavoie); ne lésinons pas, je donne 10 millions et qu’on tienne tout le monde quitte pour la prochaine année.

J’ai dépensé 40 millions, il me reste 960 000 000$…  Alors je donne 10 millions à la Fondation de la Santé, 10 encore à la Fondation du Cégep, 10 de plus à la Maison des soins palliatifs, un petit million au Camp Vive-la-Joie, un autre au Collège Notre-Dame, un à la Maison des Femmes, un à la Bouffe-Pop…  Et puis 25 millions à la Fabrique pour rénover et entretenir les églises et presbytères.  J’en suis à combien?  Même pas 100 millions, donc il me reste plus de 900 000 000$.  Or ce milliard dont il me reste encore 90 % après avoir fait tout ça, ça ne représente que 1/2000e de ce que les USA ont consacré à leurs guéguerres.  Avec quels résultats?  Le Moyen-Orient est-il plus stable, plus heureux?  Les problèmes sont-ils réglés?

C’est à pleurer.

J’aime autant m’en tenir à mes petits mystères.  D’abord les deux que vous n’avez pas résolu la semaine dernière, plus quatre petits nouveaux…

A

Quand vous faites mon tout, vous faites mon premier.
Si vous avez de mon second, c’est que vous avez reçu mon premier.

B

Mon premier peut faire mal ou bien chanter.
Mon deuxième est un éclat (peut-être jaune?).
Mon troisième fréquente des génies.
Mon tout tient le milieu de la scène.

C

Ma première est le plus souvent ronde.
Mon deuxième est un passage protégé.
Mon troisième et mon quatrième donnent une étoile.
Mon tout ne se danse plus guère.

D

Mon premier fait partie de la chemise.
Mon deuxième est un bateau vide.
Mon tout n’est plus classique…

E

Mon premier réunit.
Mon deuxième est caché.
Mon troisième parle.
Mon quatrième fait le fantôme.
Mon tout se prépare à la vie.

F

Mon premier n’est pas brillant.
Mon deuxième fait rêver.
Mon troisième se fait entendre.
Mon tout sent parfois l’ail…