Rire et politique

Un Ancien (Rabelais?) disait que « le rire est le propre de l’homme ».  C’est un peu contesté aujourd’hui, puisque semble-t-il certains animaux auraient aussi le sens de l’humour.  Surtout quand ils observent les humains.  Mais enfin là n’est pas mon propos d’aujourd’hui.  Ce dont je veux parler, c’est du rire et de la politique.  Ça tombe bien, nous sommes en pleine campagne électorale…

Mon propos, donc, est le suivant :  plus personne ne croit les PROMESSES des politiciens.  Pratiquement personne ne comprend les PROGRAMMES politiques, bizarrement appelés « plateformes ».  Un grand nombre d’électeurs potentiels ne CONNAISSENT même pas les candidats.  Sans compter tous ceux qui ne SAVENT même pas qu’il y a une élection, ou qui, s’ils le savent, ne distinguent pas le FÉDÉRAL du PROVINCIAL.  Et surtout, tous ceux (comprenant à peu près tout ce qui précède) qui ne S’INTÉRESSENT PAS à la politique.

Mon propos, donc???  J’y viens!  Comment un candidat pourrait-il inverser la tendance lourde que je décris ci-haut?  Peut-être par l’humour.  Pas l’humour qui consiste à essayer de faire rire des travers des adversaires, mais l’humour propre, sain, l’humour qui permet de supporter à la fois les bulletins de nouvelles et les téléromans « faites-moi peur » ou « faisez-moi pleurer ».  Pas l’humour des humoristes bas de gamme qui font deux heures avec « pipi-caca-pénis-tabarnac », mais l’humour qui s’adresse à l’intelligence.

L’humour, le vrai, c’est tout de finesse et d’imagination.  Ça fait rire sans avilir, ça ne blesse personne, ça enrichit, ça embellit la vie.

Ma foi, un politicien qui saurait faire rire ainsi, quand on y pense, ne posséderait-il pas toutes les qualités requises pour mener à bien les destinées d’une nation?

Qu’en pensez-vous, fidèles lecteurs (et électeurs)?

P.S.  Vous êtes friands d’énigmes, alors dites-moi à quoi je fais allusion si je vous dis :

Mon début est précieux, je continue en mangeant (mais un peu vite?) et je me clos en peu de temps.  Tout ça fait de moi un serviteur qui ne doit pas devenir un maître.

Trop facile, peut-être?  Alors essayez celle-ci :

Au début je possède, mais pas ce qui suit et qui devrait être à tout le monde.  Ensuite je fais un beau cochon, ce qui entraîne un peu de mépris…  Mais tout ensemble je suis bien utile au voyageur!