La Pluie et le beau temps
D’abord, au cas où personne ne l’aurait trouvée en dernière minute hier, voici la solution de la deuxième parmi mes neuf charades de la semaine dernière :
Mon premier fait petit, c’est MI. Mon second le contraire, c’est GRAND. Et mon tout ne reste pas en place… MIGRANT. Étant donné que les migrants sont un sujet de brûlante actualité, je pensais bien que cette charade était la plus facile de mes neuf énigmes. Pourtant vous avez trouvé les huit autres, qui n’étaient pas toutes évidentes! C’est bien pour dire…
Mais redevenons sérieux : parlons de la pluie et du beau temps. Selon les statistiques, le mois de septembre 2015 est le plus chaud septembre depuis 75 ans. Rien à redire là-dessus : quand il fait beau septembre est pour moi le plus beau mois de l’année. Seulement cette statistique m’amène à penser au réchauffement de la planète. Aux catastrophes naturelles qui semblent se succéder au même rythme que les accidents sur la route 185. Aux glaces des pôles qui fondent. Aux Asiatiques qui portent des masques pour aller dans les rues, tant la pollution est oppressante. Aux Africains qui n’en finissent pas de finir une guerre après l’autre. Aux migrants de mon énigme, à ces mouvements de population qui s’accélèrent entre le Sud et le Nord. À la toute-puissance d’une chose aussi fragile qu’Internet –qu’arriverait-il si d’un coup l’Internet sautait pour une raison ou pour une autre?
Vague de chaleur au Pakistan (Image: Sajjad/Xinhua Press/Corbis)
La pluie et le beau temps.
Si l’Internet sautait pour une raison ou une autre, les seuls humains à qui ça ne ferait pas mal sont ceux qui ne sont pas « branchés », ceux qui vivent de la pluie et du beau temps. Qui n’ont pas besoin des légumes des États Unis, de la viande le l’Argentine, des céréales de l’Ouest canadien, des poissons du Vietnam, bref qui ont gardé chez eux, autour d’eux, de quoi se nourrir. Ceux qui ne connaissent pas le sens du mot « mondialisation ».
Je ne suis pas joyeux, je le sais bien. Mais parfois il y a des réflexions qui font peur même aux plus optimistes!
Remontez-moi le moral, vaillants lecteurs! Parlez-moi de la pluie et du beau temps…
Tiens, pour dessert, une petite charade facile : au commencement je suis joyeux et je finis comme un mémo -mais dans l’ensemble je suis plus qu’optimiste. Qui suis-je?
6 commentaires
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Quant à l'internet, si ça lâchait, peut-être que les jeunes -et moins jeunes- réapprendraient à écrire, et ils réapprendraient ce que c'est que "d'aimer" quelque chose, et d'avoir des "amis". Ce qui ne serait pas plus mal ! :)
Je ne sais pas si votre charade était vraiment facile, mais je ne la vois pas du tout.