Hymne à l’hiver
Je veux entonner un hymne à l’hiver. Pas le méchant hiver plein de vents et de tempêtes, pas l’imprévisible hiver du verglas et de la pluie. Mais le bel hiver de la neige et du froid, l’hiver des ciels nocturnes comme un écrin semé de diamants, l’hiver des matins silencieux, des midis de grand soleil, des crépuscules d’or et de rose.
Notre hiver actuel devrait nous réconcilier tous avec janvier, le parfois terrible janvier. Et février, même allongé d’un jour, pourrait continuer son grand frère. J’ai toujours crainte un peu pour mars le belliqueux, ses giboulées et ses sursauts; mais en mars on supporte mieux, car on sent déjà le proche avril…
Je n’aime pas tous les hivers, je n’aime pas tout de l’hiver. Mais cet hiver je trouve qu’il fait bon vivre au Nord.
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De la semaine dernière il m’est resté une charade non résolue… Je vous la redonne ici (et j’en ajoute deux petites nouvelles, juste pour le plaisir…)
BÊTA
Mon premier fut quelquefois pape.
Mon deuxième est d’église, mais ne se remplit guère!
Mon troisième est un saint de l’Église.
Mon tout fait faire dans sa culotte…
DZÈTA
Mon premier est un rocher pointu,
Mon deuxième est affaire d’araignée
Et mon troisième d’architecte.
Quant à mon tout, il a fait peur à bien du monde!
ÊTA
Un Capone intime, une note, une protestation ovine, un insecte… Tout ça fait un ordre.
9 commentaires
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ÊTA
Un Capone intime: Al
une note: fa
une protestation ovine: behhhhhhhhhhhhhhhhhh (bé) (j'en entends tous les jours dans mon coin. C'est bien cute à 14h00 mais à 5h30 le matin?... bref, passons!)
un insecte: la tique
Tout ça fait un ordre: alphabétique
Ça m’a ramené en mémoire le beau poème de Vigneault.
Ballade de l’hiver
Il s'est fait long le temps perdu
Il m'est tombé beaucoup de rimes
À dire ce qu'on aurait dû
Perdre ou garder de cette escrime
Où le poète hautain n'arrime
Aujourd'hui que bien peu de vers
Que l'on pardonne encore un crime
Au baladin de vos hivers
Que l'on pardonne encore un crime
Au baladin de vos hivers
J'aurai pour vous, c'est entendu
Le vent qui mord, le froid qui lime
Le loup maigre et le bois fendu
L'ours qui dort, le trappeur qui trime
Un Saint-Nicolas qui s'anime
Plus vert que les vieux sapins verts
Et tout ce que la neige imprime
Au baladin de vos hivers
Et tout ce que la neige imprime
Au baladin de vos hivers
D'ici que la neige ait fondu
Je me ferai jongleur et mime
Et l'hommage qui vous est dû
Sera fait sans masque, ni grime
En attendant que l'on supprime
Votre ménestrel à l'envers
Je veux laisser mon pseudonyme
Au baladin de vos hivers
Je veux laisser mon pseudonyme
Au baladin de vos hivers
Prince, permettez qu'on exprime
Un instant des coeurs entrouverts
Gardez plus d'amour que d'estime
Au baladin de vos hivers
Gardez plus d'amour que d'estime
Au baladin de vos hivers
M. Lévesque, vous n’êtes pas obligé de me répondre, mais je me demande pour votre bêta, si le deuxième est un terme utilisé seulement dans le secteur religieux.
Mon premier est un rocher pointu : peut être tout objet ou forme pointue : dent, pour le rocher pointu
Mon deuxième est affaire d’araignée : tisse pour la toile
Et mon troisième d’architecte : le te pour la règle de l'architecte
Quant à mon tout, il a fait peur à bien du monde : dentiste?
Alors?
Bêta tient encore... Jusqu'à quand?