Une saison qui passe…
Le premier épisode des MYSTÈRES LESCOPE, vous l’avez lu le 14 avril dernier. L’épilogue (qu’on pourrait appeler l’épisode 14) a été mis en ligne le 14 juillet, soit 14 semaines plus tard. Je vous jure qu’il ne faut y voir aucune symbolique numérique. Quoique…
Mais oublions Lescope (pour le moment) et pensons à cette désolante réalité : depuis le 14 avril, il s’est écoulé un quart d’année, toute une saison! Le monde a tourné, il y a eu des bonnes et des méchantes choses. Des découvertes médicales et des tueries, des plantations de fleurs et des actes de guerre, des lancements de livres (dont celui de mon ami Sylvain Dionne) et des magouilles politiques, des journées magnifiques et des déluges, du soleil et des orages.
Trois mois dans l’histoire du monde, c’est tellement insignifiant! Pourtant, pendant ce simple atome de temps, des gens sont morts qui avaient de l’importance, parfois pour leurs proches, parfois pour tout un pays –je pense à Gilles Lamontagne, par exemple. Des bébés sont nés, qui assureront en bien ou en mal la suite du monde.
Pendant ces trois mois, j’ai appris que le trou dans la couche d’ozone se résorbait, bravo! J’ai appris aussi qu’un nouveau virus (Zika) mettait en péril des millions de gens et les jeux Olympiques…Triste. Pendant ces trois mois, des rues ont été repavées et des lampadaires arrachés, des accords ont été conclus et des chicanes ont divisé des Conseils.
Le monde a tourné. J’ai changé d’âge, comme le quart d’entre vous, amis lecteurs. Une saison qui passe, ce n’est rien et c’est tout un pan d’histoire. Tout est relatif, comme disait Albert…
Tiens, je finis ce billet par une bonne vieille énigme :
Mon début afflige, ma suite est aussi belle que méchante, ma finale était un renvoi de curé. Mon tout n’affecte guère le jovialiste!
Que suis-je? Vous pourrez me le dire avant mercredi prochain?
Et puis une deuxième, au cas où la première serait trop facile :
Si mon début fait ma finale, le troupeau peut s’abriter.
De quoi parle-t-on?
8 commentaires
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"Mon début afflige, ma suite est aussi belle que méchante, ma finale était un renvoi de curé. Mon tout n’affecte guère le jovialiste!"
Depuis le début pour le truc du curé, je pense que c’est le ite missa est, qui mettait fin à la messe en latin. Donc, ité. Ce qui afflige, la mort donc le tout qui n’affecte pas le jovialiste pourrait être mortalité. Mais je serais incapable d’expliquer le deuxième…
Mais que ce soit ça ou pas, je me demande si ce serait possible de reformuler votre deuxième énigme, au cas…
Pourrait-il s'agir d'un "trou" ?
Soit le début du mot troupeau. Dans le dictionnaire il y a comme définition : "cavité naturelle ou artificielle (l'abri d'un animal par exemple)".
Quelqu'un l'a trouvera-t-il avant demain soir?