En vrac
J’emprunte la petite histoire suivante à Jean-Simon Gagné, du Soleil.
« Une mère essaie d’expliquer à ses enfants la sauvagerie du monde:
—À l’intérieur de chaque être humain, il y a deux loups qui se mènent une lutte à finir. Le premier c’est la colère, l’envie, la jalousie, la violence et l’amertume. Le second c’est la paix, l’espoir, la sérénité et la générosité.
—À la fin, quel loup gagnera? demandent les enfants.
—Celui qu’on décide de nourrir, répond la mère.»
C’est drôle, la neige.
Vers la fin novembre, on l’attend presque avec impatience. La première neige est toujours un enchantement, presque un soulagement. Les jours sont courts, le sol est sale, les arbres sont tristes dans leurs habits de squelettes. Il fait froid.
Puis vient la neige, la première. Sa blancheur allonge la lumière, farde le sol d’un tapis propre. Les arbres s’habillent un peu de velours blanc. Et puis l’air semble moins froid. À la première neige, on entame un nouvel hiver, comme un gros gâteau plein d’appétissant glaçage.
Après, la neige succède à la neige, le glaçage appétissant devient une détestable glace, on s’aperçoit que le blanc peut être salissant. Et l’on aspire au vert.
C’est drôle comment on perçoit la neige, selon qu’on est en novembre ou bien en février…
Voici un proverbe chinois :
«L’état est bien administré quand l’escalier de l’école est usé et que l’herbe croît sur celui du tribunal».
Votre nombril est-il donc si beau?
C’est la question que j’ai envie de poser, parfois. Vous en connaissez sûrement aussi, des gens qui passent leur vie à se «regarder le nombril»…
Ils ne parlent que d’eux-mêmes. Leur opinion leur semble prévaloir sur celle des plus grands savants. Leurs connaissances de la politique (intérieure ou étrangère) leur paraissent plus considérables que celles des ministres et des présidents. À les entendre, si Dieu les avait consultés avant de créer le monde, le monde serait meilleur.
D’où leur vient cette certitude? Comment en vient-on à tout ramener à soi, à se persuader que notre personne est plus importante que tout? Comment en vient-on à croire que tout le monde devrait s’intéresser à ce qui nous concerne, alors que ce qui concerne le reste du monde ne nous intéresse que médiocrement?
Parmi tous ceux qui «racontent leur vie», combien ont vécu quelque chose de vraiment remarquable?
Pourtant, dès le début des années 1600, John Donne disait : «Aucun [humain] n’est une île, un tout, complet en soi; tout [humain] est un fragment du continent, une partie de l’ensemble…»
Mais tout ceci est bien sérieux... Allons! Pour finir, deux petites énigmes :
Numéro UN :
Je suis un savant ou une fleur.
Je contiens la Terre et son mouvement.
Les appétits d’oiseaux adorent me grignoter, mais aussi les gros appétits, parfois.
Qui suis-je?
Numéro DEUX :
Mes deux premiers endormaient,
On dort dans mon troisième,
On boit mon dernier.
Personne ne connaît la longueur de mon tout!
Qui suis-je?
11 commentaires
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Pour les énigmes, j’ai beau m’obstiner avec mes cellules grises, elles refusent cette fois d’aller au combat. Elles croient dur comme fer que la bataille sera encore plus ardue que la dernière fois. Elles veulent toutes laisser tomber les armes…. ;o)) Mais si je réussis à les convaincre, je vous en redonne des nouvelles…
Le pire des égocentriques sont ceux qui disent : "C'est pas pour me vanter, mais tes textes sont bons".
Quant à la réflexion sur la neige, c'est curieux mais je me faisais exactement la même pas plus tard qu'hier!
@Yoann: personnellement moi-même et dans mon for intérieur, je te remercie de ton appréciation!
Pour la neige, nous sommes en hiver. J'aime mieux en recevoir que d'avoir de la pluie mais j'avoue que pour cette année, on pourrait "tirer la plug!"
Mes deux premiers endormaient,: de l'éther
On dort dans mon troisième,: nid
On boit mon dernier.: thé
Personne ne connaît la longueur de mon tout!
Qui suis-je? l'éternité
Je suis un savant ou une fleur : Le professeur Tournesol et le tournesol.
Je contiens la Terre et son mouvement. Tournesol est un synonyme de soleil.
Les appétits d’oiseaux adorent me grignoter, mais aussi les gros appétits, parfois. Des graines de tournesol?
Une confirmation: à partir de jeudi, Gilles Dubé commence à nous raconter l'histoire du pont Couturier. Du bonbon!