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Du coq à l'âne

durée 15 novembre 2018 | 05h00

Amis lecteurs, cette semaine je n'ai pas un texte « suivi » à vous livrer.  J'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous offrir simplement quelques pensées, quelques citations, comme ça, du coq à l'âne...

Un proverbe chinois que j’aime bien :  « Si vous cherchez le bonheur pendant une heure, faites une sieste.  Si vous cherchez le bonheur pendant une journée, allez à la pêche.  Si vous cherchez le bonheur pendant un mois, héritez d’une fortune.  Mais si vous cherchez le bonheur pour toute la vie, aidez quelqu’un ».

Une question : ne vaut-il pas mieux vivre humblement de ce qu’on a, plutôt que de vivre largement de ce qu’on emprunte?  Tôt ou tard, individus ou sociétés, ceux qui vivent au-dessus de leurs moyens (ou leurs héritiers!) vont devoir rendre des comptes…

Une constatation : novembre n’est pas un mois facile.  On sent l’hiver qui vient, on ressent la fatigue de tout le travail accompli depuis la fin des vacances, et puis il y a les jours qui sont de plus en plus courts, de plus en plus gris…  Novembre, c’est le « mois des morts », comme disaient les Vieux.  Courage, donc!

Une « pensée profonde » :  à force de chercher la perfection, il arrive qu’on passe à côté de l’excellence.

Un quiz : si je vous donnais le choix :  retourner vivre il y a 50 ans, vous projeter dans le futur pour vivre dans 50 ans, ou continuer de vivre maintenant…  Quel serait votre choix?

Une autre pensée : ce qu’on amasse, on peut le perdre à tout moment.  Ce qu’on apprend est nôtre à jamais.

Une autre constatation : quand le soleil est longtemps sans se montrer, nous devenons moins patients, moins vaillants, moins endurants.  Tous les peuples primitifs ont considéré le soleil comme un dieu, et c’est bien compréhensible.  Quelques jours sans soleil, et l’être humain se racornit comme une vieille plante!

Une définition de la réussite, par Ralph Waldo Emerson.  Vous verrez qu’elle surprend un peu, venant d’un Américain…  « Qu’est-ce que la réussite?  C’est rire beaucoup et souvent.  C’est gagner le respect de gens intelligents tout autant que l’affection des enfants.  C’est mériter l’appréciation de gens honnêtes et supporter la trahison de faux amis.  C’est apprécier la beauté des êtres.  C’est trouver en chacun le meilleur.  C’est apporter sa contribution, aussi modeste soit-elle.  C’est un enfant bien portant, un jardin en fleurs, une vie qu’on a rendue plus belle.  C’est savoir qu’on a facilité l’existence de quelqu’un par notre simple présence.  Voilà ce qu’est la réussite. »

 

commentairesCommentaires

5

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  • MT
    M. Thériault
    temps Il y a 6 ans
    Ce sont toutes de belles pensées….
    Pour répondre à votre quiz, je vous dirais que je resterais dans le moment présent. Je me dis qu’après avoir connu toutes les facilités technologiques qu’on a aujourd’hui, revenir en arrière et s’en passer serait bien difficile. Dans 50 ans dans le futur, de quoi aura l’air notre planète? Avec tous les changements climatiques que nous vivons et les possibles menaces de part et d’autre, je suis peut-être bien peureuse, mais je n’aurais pas le goût de prendre le risque… Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras!!! ;o))
    J’ai bien hâte de lire ce qu’en pensent les autres…
    2 petites citations :
    Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir.~Confucius
    Hier n’existe plus, demain ne viendra peut-être jamais. Il n’y a que le miracle du moment présent, savoure-le. C’est un cadeau! ~Marie Stilkind
  • A
    Annie
    temps Il y a 6 ans
    Il nous manque des données pour faire un choix éclairé. Est-ce qu'on reste à notre âge et avec nos connaissances?
  • R
    Richard
    temps Il y a 6 ans
    Annie, je dirais oui.
  • G
    Gilles
    temps Il y a 6 ans
    Bien que n'ayant pas de texte "suivi" à nous proposer cette semaine, le titre de sa chronique "Du coq à l'âne" est un beau sujet de curiosité sur lequel, je l'avoue, je ne m'étais jamais arrêté. J'ai beaucoup aimé l'origine qu'on en donne, je vous la partage donc:
    "Cette expression serait un dérivé de celle datant du XIVe siècle : "saillir du coq à l'asne". Au XIIIe siècle, le mot "asne" désignait une cane. "Saillir" quant à lui n'a pas changé de sens, il signifie toujours "s'accoupler". Or, il semble que les coqs essaient parfois de se reproduire avec des canes. "Saillir du coq à l'asne" serait donc devenu "passer du coq à l'âne" par déformation du mot "ane" sans accent. Cette expression signifie que l'on parle d'un sujet puis d'un autre alors que ceux-ci n'ont pas de liens directs."
    Voilà! Bonne journée!
  • R
    Richard
    temps Il y a 6 ans
    Merci Gilles, pour cette savoureuse précision!
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