L’année commençait en mars…
Dans l’ancienne Rome, avant la réforme du calendrier par Jules César, l’année commençait en mars, le saviez-vous?
Les Romains étaient des guerriers. Rares étaient les années où ils n’avaient pas une guerre à faire ici ou là. Or le dieu de la guerre à Rome s’appelait Mars… Ce qui nous a laissé, par exemple, l’adjectif « martial », qui qualifie des choses qui ont rapport à l’armée (une cour martiale) ou des attitudes belliqueuses (une démarche martiale, un air martial).
Le dieu Mars était donc important pour les Romains belliqueux. Or même les Romains belliqueux ne pouvaient entreprendre de campagnes militaires en hiver : l’absence de légumes et de céréales dans les champs, de fruits dans les arbres, le froid, le verglas, la neige…. Tout ça n’est guère propice à une armée qui souvent se nourrissait « sur l’habitant » en pillant les récoltes.
Mais quand venait mars, le mois de mars, le printemps, le soleil (en Italie tout ça arrive plus tôt qu’au Québec), les consuls ameutaient leurs généraux, qui ameutaient les centurions, qui mettaient les troufions au pas, et hop! On commençait l’année en commençant une nouvelle guerre. Une année qui durait 365 jours divisés en dix mois, dont les quatre derniers portaient des noms correspondant à leur numéro : septembre le septième (septem), octobre le huitième (octo), novembre le neuvième (novem) et décembre le dixième (decem).
En 46 avant notre ère, Jules César décide (et impose) que l’année commencera désormais en janvier et comptera douze mois. Ces deux mois nouveaux, comme par hasard, s’appelleront JUILLET (en l’honneur dudit Jules) et (mais ça, ça viendra un peu plus tard) AOÛT (en l’honneur d’Auguste, neveu et successeur de Jules César).
Tout ça pour dire que mars, c’est le mois de la guerre… Comme de fait, le printemps attaque l’hiver à grands coups de pluie, de vent chaud et de température douce. Mais l’hiver se défend comme un beau diable avec son arrière-garde de neige, de brume, de glace et de vent descendant de l’Arctique. Le problème, c’est que le champ de bataille, c’est nous.
Bon, autant oublier les soubresauts et les giboulées, la tempête des sucres et celle de la saint Patrick. Restons bien au chaud, un café ou un chocolat près du fauteuil, et résolvons deux paires d’énigmes…
PREMIER QUARTIER
Mon premier est, en très bref, une histoire ancienne.
Mon deuxième, lui, n’est pas loin,
Et mon dernier n’a pas inventé les boutons à quatre trous.
Mon tout est plus fort s’il est allongé.
DEUXIÈME QUARTIER
On dit de mon premier qu’il est joli.
Mon deuxième se chante,
Mon troisième aussi.
Mon dernier participe à une négation.
Mon tout se trouve souvent sur le comptoir.
TROISIÈME QUARTIER
Mon premier est dedans.
Ma deuxième est indispensable à bien des sportifs!
Ma dernière n’est pas drôle quand justement elle est dernière…
Mon tout vous attend à côté de la caisse.
QUATRIÈME QUARTIER
Mon premier est aussi utile au laitier qu’au géomètre.
Mon deuxième est aussi un saint-pierre.
Mon dernier est aussi un aber.
Souvent mon tout livre, aussi…
7 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.
Mon premier est, en très bref, une histoire ancienne : Ex
Mon deuxième, lui, n’est pas loin : Près
Et mon dernier n’a pas inventé les boutons à quatre trous : Sot
Mon tout est plus fort s’il est allongé : Expresso
Les trois autres semblent vouloir résister. Feront-elles la fin de semaine?
Mon premier est aussi utile au laitier qu’au géomètreL Pis, pi
Mon deuxième est aussi un saint-pierre : Zée
Mon dernier est aussi un aber : Ria
Souvent mon tout livre, aussi…Pizzéria
Deux: mon tout est un matériau.
Trois: mon tout est une personne.
Vous trouvez, avec ça?
Mon premier est dedans : En
Ma deuxième est indispensable à bien des sportifs : Balle
Ma dernière n’est pas drôle quand justement elle est dernière : Heure
Mon tout vous attend à côté de la caisse :Emballeur
Ne reste que le deuxième quartier!