Tourterelles tristes

8 avril : Je regarde plusieurs tourterelles perchées dans la grande épinette.  Elles sont six…  non, huit!  En tout cas leur nombre est pair, car les tourterelles vont toujours par couples.



C’est fascinant d’observer ces beaux oiseaux avec leur tête fine, leur plumage gris rosé et leur air d’éternelles amoureuses!  Et puis elles sont de bonne composition : il semble que tous les autres oiseaux aiment venir aux mangeoires avec les tourterelles (sauf les geais, peut-être, qui n’aiment personne).  Leur chant est triste, c’est vrai…  Pourtant les tourterelles ont toujours l’air de sourire.  Elle sont élégantes comme des mannequins.  Je les aime beaucoup, mes tourterelles!

Famille reconstituée

9  avril : Aujourd’hui le phénomène des familles reconstituées nous a habitués à des situations parfois assez…  spéciales.  Voici toutefois un cas que je retrouve dans un vieux numéro de SÉLECTION, et qui n’est vraiment pas banal.

« J’ai épousé une femme qui avait une fille adulte.  Un jour, mon père, qui était veuf, a épousé cette fille, de sorte que ma femme est devenue la belle-mère de son beau-père.  Un certain temps après, ma belle-fille, qui est en même temps la femme de mon père, a mis au monde un garçon.  Celui-ci est mon demi-frère, puisqu’il est le fils de mon père, mais en même temps il est le petit-fils de ma femme, et donc un peu le mien.  Je me demande comment il m’appellera plus tard : grand frère ou grand-père? »

Grains de sagesse

10 avril : Je ne sais plus qui a dit :  « Tout pouvoir tend à corrompre, et le pouvoir absolu corrompt absolument ».  On devrait toujours se rappeler cette phrase quand on accède à un poste de responsabilité.  Car il n’est pas besoin d’être le dictateur d’un grand pays pour que le pouvoir transforme…  Même les « petits boss » peuvent se laisser ronger par le dangereux acide de la domination.

Dans le même ordre d’idées, j’aimerais vous citer quelques pensées de mon ami Marc-André Plante, qui a toujours été un grand sage (ses anciens élèves seront sûrement d’accord!).  Voici :  « Un petit chien qui jappe fort veut cacher sa peur; il en est de même pour l’humain qui s’impose bien haut. »  Une autre : « Il faut passer l’éponge sur les torts des autres, si l’on veut être beaucoup pardonné… »  Ou encore :  « Plus nous rions des autres, moins nous voyons nos propres travers! »  Et une dernière :  « Si nous voulons de la considération, commençons par apprécier les autres. »

Prenez la peine de méditer ça un peu…