Ça sent le café et le pain grillé
11 avril 2011 |
11h39
11 avril : J’ai toujours aimé me promener dans un Centre commercial le dimanche matin —ou n’importe quel matin d’ailleurs, pourvu que ce soit avant l’ouverture des magasins.
Il y a très peu de monde dans les allées du mail, quelques habitués seulement sont perchés sur les tabourets des casse-croûte qui ouvrent tôt. Parfois je croise une famille de flâneurs, souvent des touristes ou simplement des visiteurs d’un village ou d’une ville un peu éloignée, qui lèchent à leur aise les vitrines. Quand je passe près d’eux, j’entends des remarques, souvent des comparaisons avec les magasins qu’ils ont chez eux. Le matin, personne n’est pressé au Centre commercial. Ça sent le café et le pain grillé…
12 avril
Il se passe de drôles de choses en périodes d’élections. Parce qu’ils choisissent un candidat différent, des amis de la veille deviennent des adversaires. Parce qu’ils sont du même parti, des gens qui se méprisaient en mars travaillent de concert en avril.
Les candidats serrent des milliers de mains et oublient aussitôt les milliers de visages et les milliers de noms qu’il y avait derrière ces mains. Les jeunes les plus contestataires s’empressent trop souvent de ne pas aller voter, mais se gardent le droit d’exprimer frustration, colère et dégoût envers ceux qui sont élus –car il y aura des élus malgré tout! Dans plusieurs comtés, tel candidat va fêter la victoire alors que moins de 40% des électeurs lui auront donné leur vote. Il y aura tellement de sondages qu’on se demande s’il est bien nécessaire d’aller voter…
Les journalistes annonceront la veille le contenu des discours du lendemain. Et j’en oublie, j’oublie tellement de choses étranges qui se passent, en périodes d’élections…
Commentaires
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3 commentaires
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Mais je vais aller voter quand même pour avoir le droit de me plaindre et de dénoncer les friands d'enveloppes brunes qui tournent autour et qui décrètent les bonis de départ à même l'argent du pauvre monde.
Pas gênés ces politiciens d'aujourd'hui de représenter des gens qui n'ont pas d'intérêt pour la chose publique!
Et dire que certains chefs d'antan ont démissionné parce qu'insatisfaits du taux des votes de confiance obtenus.
Et dire que des gens à travers le monde meurent à tous les jours pour avoir ce droit de vote que nous refusons trop souvent d'exercer.
Bonne journée printanière, en espérant apercevoir les tourterelles...mais, ça c'est ailleurs sur ce blogue!