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Rivière-du-Loup est une ville d'oiseaux

durée 20 juillet 2011 | 21h31
20 juillet : Vous vous promenez dans les rues, aussi bien la rue Lafontaine que Bellevue ou Témiscouata, aussi bien Fraserville que Hayward, partout vous entendez des chants d’oiseaux.  Malgré les motos, les autos, les camions, vous entendez des gazouillis, des trilles, des roucoulements. 

Il y a de tout : des chardonnerets, des merles, des roselins, des quisquales, des sansonnets, des moineaux bien sûr.  Des bruants, des pics, des corneilles.  Des goélands au bord du fleuve, des hérons parfois.  Et si vous êtes chanceux, vous apercevez ce que j’appelle un soupir de rubis dans un souffle d’émeraude, un colibri.

Rivière-du-Loup est une ville d’oiseaux.



Tourterelle triste, Rivière-du-Loup, © François Drouin

21 juillet : Je bois un café en remplissant la grille de mots croisés du journal.  Entre toute une famille de touristes français : un tout petit bébé et sa jeune maman, le conjoint de la maman, un couple plus âgé, sans doute les grands-parents…  Le conjoint filme tout de sa caméra vidéo.  Discussion sur la température : surprise des Français, qui s’étonnent qu’il fasse aussi chaud!  Pour eux, le Canada, c’est d’abord l’hiver…



Mésange, Rivière-du-Loup, © François Drouin

commentairesCommentaires

2

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  • LP
    La Palice
    temps Il y a 13 ans
    Vrai qu'avec cette chaleur, les oiseaux s'en donnent à coeur joie!
    Mais si Rivière du Loup est une ville d'oiseaux, elle est aussi une ville d'orignaux et il ne serait pas surprenant d'en voir un arriver, un bon jour, dans notre journal en prenant le café.
    Mon voisin ne se gênerait pas pour les comparer à de drôles de moineaux, ces bêtes hautes sur pattes qui font presque toujours la moue.
    Enfin, il ne manquait que les Français pour meubler notre volière.
    Peut être rapporteront-ils l'image d'un Québec différent puisqu'actuellement, il fait froid dit-on, dans le nord de la France.
  • LP
    La Palice
    temps Il y a 13 ans
    J'ai l'habitude de voir en début de saison, perchés au haut de la tour désaffectée d'Hydro-Québec de la rue St-Paul, des urubus, ces vautours charognards venus du Mexique.
    Ils ne "chantent" pas mais se préoccupent particulièrement de ces carcasses qui traînent le long de nos routes.
    J'imagine que nous les verrons davantage le jour où la récupérations des déchets domestiques se fera le long de nos rues.
    À moins que ce soient les rats ou les ratons-laveurs?
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